Les prétendants à l'Elysée ont jusqu'au 17 mars pour justifier de 500 parrainages auprès du Conseil Constitutionnel. En France, un vivier de 45 000 élus peuvent apporter leur signature à un candidat. Parmi eux, ce sont les maires les plus sollicités. Parfois un peu trop à leur goût.
Recueillir 500 signatures d'élus, issus d'au moins 30 départements différents. Les règles pour se présenter à l'élection présidentielle sont simples et permettent de filtrer le nombre de candidatures.
Pour les grands partis, ça n'est qu'une formalité. Mais pour les petits candidats, cela relève parfois du tour de force.
Un vivier de 5465 maires en Occitanie
Pour y arriver certains prétendants à l'Elysée sont déjà sur le terrain depuis des mois. Dans leur viseur : les maires de France et particulièrement ceux des petites communes, qui sont souvent sans étiquette.En Occitanie, il existe un vivier de 5465 maires susceptibles d'être sollicités pour apporter leur parrainage à un candidat. Parmi eux, la moitié environ ne sont pas affiliés à un parti. Une cible idéale, pour tenter de décrocher un parrainage.
Visite au domicile du maire
Mails, coups de téléphone, visites en mairie voir même au domicile du maire : tous les moyens sont bons pour tenter de récupérer la signature d'un élu sur un bulletin de parrainage.Mais les maires ruraux sont parfois réticents à l'idée d'apporter leur soutient, afin de garder une certaine neutralité aux yeux de leurs administrés.
En Occitanie, terre ancrée à gauche, les signatures sont souvent apportées au parti socialiste. Pour les petits candidats, mieux vaut donc arpenter d'autres régions.
Une de nos équipes a rencontré le maire de Berat, lui aussi très sollicités en cette période de course aux parrainages.