12 personnes en garde à vue à Toulouse et Angers pour une escroquerie à la Banque postale

12 personnes soupçonnées d'"escroquerie en bande organisée" ont été placées en garde à vue à Toulouse et à Angers, accusées d'avoir détourné "plusieurs centaines de milliers d'euros" de la Banque postale. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les arrestations de 8 hommes et 2 femmes ont notamment été menées à Toulouse et dans sa banlieue, mais également à Castres et Angers dans le Maine-et-Loire où deux autres personnes ont été également interpellées, a-t-on précisé de source judiciaire. Des interpellations qui ont eu lieu mercredi et jeudi. Un homme a été extrait de la maison d'arrêt de Toulouse-Seysses pour être entendu par les enquêteurs. 

Tous sont soupçonnés d'avoir "dévoyé un système de sécurité mis en place par la Banque postale pour sécuriser des virements intercomptes entre clients de la Banque postale", a indiqué une source policière. Sans préciser de quelle manière ils ont procédé, cette source indique qu'"ils avaient réussi à obtenir des éléments pour mettre en place des virements frauduleux et ponctionner des comptes à l'insu de leurs titulaires". Sur la région Toulousaine, le préjudice serait de "600.000 euros en l'état actel de l'enquête"

EN VIDEO / les explications de Pascale Lagorce et Juliette Meurin

La division financière du service régional de police judiciaire (SRPJ) mène l'enquête depuis plusieurs mois sur cette "escroquerie en bande organisée" qui n'est cependant "pas l'apanage de la région Midi-Pyrénées", a fait valoir une source policière.

Quelques uns des individus interpellés, pas plus de trois, seraient connus des services de renseignement pour leur approche très rigoriste de l'islam. Mais le pôle anti-terroriste de Paris n'est pas saisi de cette affaire qui reste de droit commun. Les policiers ont en effet agi dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction de la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux. certaines gardes à vue doivent s'achever vendredi matin.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information