17 personnes maintenues en garde à vue en marge de la manifestation anti-barrage de Sivens

21 personnes au total ont été interpellées samedi 8 novembre, lors de la manifestation interdite par la préfecture. Quatre d'entre elles ont été remises en liberté.

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17 personnes sont toujours maintenues en garde à vue, à Toulouse, à la suite de leur interpellation hier, samedi 8 novembre. Sur les 21 personnes interpellées au total, quatre ont donc été libérées.

Les raisons de ces interpellations ? Participer à une manifestation interdite, constitue un premier délit. Provoquer des violences contre les forces de l'ordre, et dégrader des biens en sont aussi. Dissimuler son visage derrière des cagoules ou foulards est également un motif d'interpellation.

Une fois de plus, les violences ont été le fait d'une minorité d'individus violents", précise le ministère de l'Intérieur.


Les affrontements entre manifestants et forces de l'ordre "ont provoqué deux blessés légers parmi les forces de l’ordre. Deux établissements bancaires ont été dégradés et un véhicule a été incendié" dénombre la préfecture de Toulouse.

"En marge de la manifestation, un homme a été victime d'une agression par trois individus place du Capitole. Blessé à la tête, il a été évacué conscient par les services de secours" précise la préfecture.

Le ministère de l'intérieur précise pour sa part qu'"une fois de plus, les violences ont été le fait d'une minorité d'individus violents".

Nouvelle manifestation pour soutenir les interpellés

Samedi, quelque 500 manifestants s'étaient réunies au niveau des stations de métro Jean Jaurès, malgré l'interdiction par la préfecture de la manifestation, craignant des débordements similaires à ceux survenus le samedi 1er novembre. Une manifestation à laquelle avait appelé le Nouveau parti anticapitaliste 31 (NPA) et des collectifs de défense de l'environnement.

Le NPA a par ailleurs appelé à une nouvelle manifestation devant le commissariat central ce dimanche à 17 heures "pour soutenir les interpellés et demander leur libération".


EN VIDEO / Le reportage de Mathilde Laban et Thierry Villéger

 

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