Ce jeudi 23 mars, dans l'après-midi, plusieurs coupures d'électricité se sont produites à Toulouse en marge de la manifestation. Le courant a été rétabli très rapidement. L'acte n'a pour le moment pas été revendiqué.
Le courant a été coupé pendant 1 heure dans une grande partie du centre-ville. La ligne A du métro est totalement à l'arrêt pour une durée indéterminée. En cause, le sabotage d'un poste électrique situé à Jean Jaurès pendant la manifestation. 62 000 foyers ont été impactés.
Plus tôt dans l'après-midi, ce sont 37 000 foyers du quartiers des Arènes, de la Cartoucherie, de Saint-Cyprien et de Patte d'Oie qui étaient victimes d'une panne de courant. La coupure sauvage a été provoquée par l'attaque du poste électrique de Saint-Cyprien, là où débutait la manifestation. La coupure s'est produite vers 15h50 sur mais dès 16h05, le courant été rétabli pour 25.000 clients. Une demi-heure plus tard, la totalité des foyers avait de nouveau de l'électricité. La ligne A du métro a été coupée pendant 1 heure. Au total, 99.000 personnes ont été impactées par ces évènements, selon Enedis.
Ces coupures n'ont pas été revendiquées pour le moment mais elles ont eu lieu pendant la manifestation de Toulouse contre la réforme des retraites. C'est la deuxième coupure sauvage d'électricité à Toulouse depuis le début de la semaine. Enedis condamne ces actes et annonce déposer plainte.
Dans un communiqué de presse, la mairie de Toulouse annonce jeudi soir avoir déposé plainte, notamment après la coupure du 14 mars : "cette coupure a entraîné des perturbations dans le fonctionnement des équipements municipaux et métropolitains, notamment des feux tricolores situés sur la voie publique, mais également de certains équipements du CCAS. Les services ont dû mettre en œuvre des procédures d’urgence, la coupure ayant fait courir des risques aux résidents sous oxygénothérapie et aux patients se trouvant dans les ascenseurs au moment de la coupure."