Aéroport de Toulouse-Blagnac : des associations demandent un couvre-feu nocturne

Le CCNAAT (collectif contre les nuisances aériennes de l'agglomération toulousaine) et France Nature Environnement Midi-Pyrénées lancent un appel pour l'étude d'un couvre-feu nocturne à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, entre 23h30 et 6 heures du matin.

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"Il s'agit de permettre aux gens de dormir", explique Chantal Beer-Demander,  présidente de l' UFCNA (union française contre les nuisances de aéronefs) et du CCNAAT (collectif contre les nuisances aériennes de l'agglomération toulousaine). 

L'OMS (organisation mondiale de la santé) préconise huit heures de sommeil, pour que celui-ci soit réparateur. Or, à Toulouse, où les pistes de l'aéroport se trouvent à six kilomètres de la place du Capitole, le nombre de personnes soumises au bruit nocturne a fortement augmenté et a dépassé, dès 2017, les projections pour 2030.

Les deux associations, le CCNAAT (collectif contre les nuisances aériennes de l'agglomération toulousaine) et France Nature Environnement Midi-Pyrénées, membres de la Commission Consultative de l’Environnement (CCE) de l’Aéroport de Toulouse-Blagnac, ont donc lancé un appel mercredi 8 décembre 2021 pour demander l'étude d'un couvre-feu nocturne.

"Nous sommes très raisonnables", plaide Chantal Beer-Demander, "nous demandons l'arrêt du trafic entre 23h30 et 6 heures du matin. Comme cela se pratique dans bien d'autres aéroports, comme Orly, Beauvais, Strasbourg ou Nantes"

Ici, les décideurs se cachent derrière Airbus en disant que l'avionneur doit pouvoir faire voler ses avions de nuit. Mais il ne le fait pas ! Mais Airbus "pourrait" en avoir besoin. Dans ce cas, il y aurait des dérogations.

Chantal Beer-Demander

Les deux associations demandent également la limitation des vols de 22 heures à 23h30, notamment ceux des "vieux avions de fret, qui nous pourrissent la vie", assure Chantal Beer-Demander. "Nous sommes dans le sud où les fenêtres restent ouvertes une grande partie de l'année. Nous sommes modestes, en demandant à passer de l'insupportable au vaguement supportable". 

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