Agression d'élus à Toulouse lors de la fête de la musique : prison avec sursis requise pour trois jeunes personnes

Un peu plus d'un mois après les faits, le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) a requis entre trois et six mois de prison avec sursis à l'encontre de trois prévenus accusés d'avoir agressé des élus toulousains lors de la fête de la musique. La décision a été mise en délibéré, et sera rendue le 28 septembre.

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L'information a été rendue tard dans la soirée du 27 juillet. Après l'agression subie par des élus toulousains le 21 juin lors de la fête de la musique, le parquet de Toulouse a requis de la prison avec sursis et une interdiction de manifester à l'encontre de trois personnes. 

Ce procès devait initialement se tenir le 21 juin, mais l'audience en comparution immédiate avait été décalée à la demande de la défense. 

Une cinquième personne bientôt jugée par le tribunal des enfants

Le principal protagoniste est accusé d'avoir bousculé, insulté et jeté des projectiles envers Jean-Luc Moudenc et d'autres élus municipaux. Le parquet a requis à son encontre six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans et interdiction de manifester pendant deux ans.

Pour deux autres, accusés d'outrages à personne dépositaire de l'ordre public, le parquet a requis trois et six mois de prison avec sursis (deux supplémentaires pour le second pour avoir refusé des tests biologiques). Ils sont également sous le coup d'une interdiction de manifester pendant deux ans. Une quatrième personne, accusée de simple dissimulation de visage, a vu le parquet requérir la relaxe.

L'avocat des parties civiles réclame lui plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts pour ses clients. Lors de l'agression, l'une des adjointes, Nina Ochoa, avait notamment été blessée à l'épaule. 

Les quatre prévenus, militants d'extrême gauche, ont un casier judiciaire vierge. Ils étaient accompagnés d'une cinquième personne originaire du Tarn-et-Garonne, qui sera jugée par le tribunal des enfants pour les mêmes faits que ses camarades.

Le jugement a été mis en délibéré au 28 septembre. Les cinq personnes restent libres jusqu'à cette date. 

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