Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et plusieurs élus ont été violemment pris à partie, mercredi en début de soirée, alors qu'ils déambulaient dans le quartier Saint-Aubin à l'occasion de la fête de la musique. Des manifestants rassemblés pour contester la dissolution du mouvement "Soulèvements de la terre" les ont agressés verbalement avant de leur jeter des projectiles. Une élue a été blessée.
C'est en tout début de soirée, alors qu'ils marchaient dans le quartier Saint-Aubin, à Toulouse, que le maire et quatre élus ont été pris à partie. Ils ont été victimes de violences verbales d'abord, puis de jets de bouteilles. Nina Ochoa, maire de quartier, a été blessée à l'épaule et a été conduite aux urgences. C'est l'intervention de la police qui a permis de mettre fin à cette agression.
"Une meute organisée de l'ultra-gauche"
Les élus ont été agressés par des manifestants rassemblés pour soutenir le mouvement "Soulèvements de la terre". La dissolution du mouvement écologiste a en effet été officialisée par le gouvernement ce mercredi 21 juin, en conseil des ministres.
Sur Twitter, Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse évoque "une meute organisée de l'ultra-gauche" et condamne la violence, les insultes et les jets de projectiles dont ils ont été victimes.
Aux côtés de Jean-Luc Moudenc au moment de l'agression, le conseiller municipal et maire de quartier, Jonnhy Dunal dit avoir vu "la haine dans leurs yeux".
L'élue Nina Ochoa blessée
Ce mercredi soir, dans le groupe d'élus qui se mêle aux Toulousains pour partager un moment convivial à l'occasion de la fête de la musique, il y a Nina Ochoa. La jeune élue est en charge de la vie étudiante et elle est également maire de quartier. Elle aussi va être victime d'insultes et de jets de projectiles. Blessée à l'épaule, elle a été conduite aux urgences.
Ce jeudi matin, interwievé sur CNews, Jean-Luc Moudenc a déclaré: "Les soulèvements de la terre méritaient d'être dissouts. Lorsque l'on pratique de telles violences, on n'a pas sa place en démocratie".
Une agression condamnée par Gérald Darmanin
Cette agression a été très rapidement condamnée par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui précise : "La violence ne peut être acceptée en République".
Suite à cette agression, une plainte devrait être déposée.