Jeudi 23 mai 2024, une alerte chimique a mobilisé les secours au CHU de Rangueil, à Toulouse. Trois agents ont ressenti des picotements à la langue, suivis par neuf autres présentant des symptômes similaires. Malgré une mobilisation de 37 pompiers, aucune substance dangereuse n'a été détectée.
Que s'est-il passé jeudi 23 mai 2024 dans le service oncologie du CHU de Rangueil à Toulouse (Haute-Garonne) ? Dans la matinée, 3 agents hospitaliers ressentent des picotements à la langue inhabituels alors qu'une odeur suspecte émanant d'une pièce de manipulation de produits chimiothérapiques. Le CHU contacte alors le Samu et le centre antipoison pour évaluer la situation. Leur état n’a pas suscité d’inquiétude.
Mais un peu plus tard, dans l'après-midi, neuf présentent alors des symptômes de démangeaisons, de picotements à la bouche et des maux de tête. Une alerte est alors déclenchée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse Rangueil, mobilisant 37 pompiers du Service Départemental d'Incendie et de Secours (Sdis 31) à 15 heures.
Aucun produit chimique trouvé
Les spécialistes en risques chimiques entament les reconnaissances pour identifier l'origine et la nature du produit incriminé. Sans succès. "Les tests effectués dans l’air n’ont révélé la présence d’aucuns produits chimique potentiellement dangereux. Tous les tests sont revenus négatifs. Par ailleurs, rien n’indique à l’heure actuelle qu’il s’agisse d’une fuite de produit de chimiothérapie" indique la direction du Centre hospitalier toulousain.
Tous les agents du CHU concernés vont bien et sont rentrés chez eux ! Selon l'hôpital,"ils seront suivis par le service de santé au travail". Aucun patient n’a été impacté et aucune interruption de la prise en charge n'est à déplorer.