Après le crash d'un hélicoptère en Norvège Airbus demande une inspection immédiate de plusieurs types d'appareils

Le groupe Airbus dont le siège est à Toulouse demande une inspection de plusieurs hélicoptères suite à un crash survenu en Norvège. Une simple mesure de précaution selon le constructeur.

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Le géant européen de l'aéronautique Airbus a demandé une inspection immédiate de plusieurs types d'hélicoptères après un accident qui a fait six morts fin août en Norvège, a annoncé mercredi l'Organisme norvégien d'enquête sur les accidents (AIBN).
 

400 hélicoptères concernés à tarvers le monde

Le 31 août, un AS350 B3E exploité par la société Helitrans s'était écrasé en marge d'un festival de musique près d'Alta, dans l'extrême nord de la Norvège, tuant ses six occupants.
 "Des constatations préliminaires liées à la connexion entre le moteur et la boîte de transmission du rotor principal ont conduit AH (Airbus Helicopters, filiale d'Airbus Group, ndlr) à publier un bulletin de service d'alerte d'urgence (EASB) appelant à une inspection visuelle immédiate de cette zone pour les hélicoptères AS350, AS550 et EC130 récemment livrés", a indiqué l'organisme norvégien dans un communiqué.
Airbus a précisé qu'environ 400 appareils à travers le monde étaient concernés par ces vérifications supplémentaires nécessitant à peu près une heure de travail par hélicoptère.
 

Une simple mesure de précaution ?

Selon le constructeur, de tels bulletins sont de simples mesures de précaution destinées à garantir la navigabilité des appareils.
L'AIBN indique que son enquête se poursuit et précise ne pas avoir conclu à ce stade si une connexion défaillante entre le moteur et la boîte de transmission était en cause dans l'accident.

L'appareil accidenté avait moins de 73 heures de vol, selon l'organisme.
La compagnie Helitrans, pour sa part, dit avoir procédé à l'inspection préconisée par Airbus Helicopters sur ses 15 appareils concernés et a autorisé la reprise de leurs vols.
 
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