Le groupe prévoit 2300 suppressions de ses 9000 emplois en France et en Allemagne. A Toulouse, le site de l'ex-SNPE produit le principal composant du carburant destiné à la fusée Ariane.
Le site d'ArianeGroup à Toulouse sera-t-il socialement impacté par la décision du groupe, annoncé ce lundi 12 novembre, de supprimer 2300 emplois d'ici 2022 ?
A Toulouse, ArianeGroup produit du du "perchlorate d’ammonium, principal constituant du propergol solide des boosters des lanceurs Ariane" indique le site internet du groupe. Il s'agit de l'ancien site industriel de la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE), voisin, à un bras de Garonne près, de l'ancienne usine chimique AZF.
Le site toulousain est "également spécialiste des matières premières pour la propulsion liquide, comme la mono méthyl hydrazine (MMH) de grande pureté, destinée à la propulsion de l’étage EPS d’Ariane 6".
Ce plan de réduction des effectifs trouve ses origines dans la fin du développement d'Ariane 6 et d'un contexte européen défavorable, selon la direction.
ArianeGroup a vu le jour en 2014 : il s'agit d'une co-entreprise à 50 % Airbus et Safran. Elle emploie actuellement 9000 emplois sur une douzaine de sites en France et en Allemagne.
Les réactions recueillies par Stéphane Compan et Jean-Pierre Duntze :