Les voitures électriques débarquent dans les auto-écoles de la ville rose. Avec l'utilisation des simulateurs de conduite, c'est une nouvelle façon de préparer son permis pour les élèves. On vous dit tout sur ces nouvelles technologies qui bouleversent l'apprentissage du volant.
"Toutes celles et ceux qui ont goûté à l'électrique me disent qu'ils ne reviendront jamais en arrière...". William Lemaitre est un fervent partisan de la voiture électrique. Cet aveyronnais a lancé en 2001 sa première auto-école à Rodez. Le voici 20 ans plus tard patron d'une vingtaine d'auto-écoles en Occitanie, donc la petite dernière à Toulouse : un concept baptisé we-are-zero qui propose d'apprendre à conduire sur des véhicules automatiques et électriques.
Le candidat au permis a le choix : suivre ses cours de conduite sur une Mini électrique ou sur une voiture thermique classique. Quatre voitures électriques (bientôt six) composent la flotte de l'agence toulousaine qui a ouvert lundi 15 mars. Evidemment, l'élève qui choisit l'électrique conservera la même voiture tout au long de ses cours et le jour de l'examen. Et il vaut mieux - ce type de véhicule est équipé d'une boite de vitesses automatique.
Des innovations pour diminuer le coût du permis de conduire
Autre innovation qui change la donne : l'arrivée des simulateurs de conduite. Dans cette nouvelle auto-école toulousaine, les candidats démarrent par six heures de simulateur.
"Le simulateur, une excellente façon de préparer la conduite", estime William Lemaitre le patron de we-are-zero. Une façon notamment d'appréhender sans angoisse le passage des vitesses (pour les boites mécaniques) ou l'environnement global de la voiture, avant de se lancer sur une vraie route et dans un vrai véhicule.
Quant au choix de passer le permis sur un véhicule électrique, le responsable de cette auto-école nouvelle génération y croit dur comme fer :
Tout est fait aujourd'hui pour qu'on puisse passer à l'électrique, même s'il y a encore quelques craintes et réticences, ça viendra.
La législation a changé. Désormais, avec des véhicules à boite automatique, le candidat passe moins d'heures en cours, car l'apprentissage est plus simple. Les 20 heures de conduite ne sont plus obligatoires avant d'être présenté au permis, 13 heures suffisent. Un gain de temps et d'argent pour les élèves.
L'agence met également en avant la réduction des coûts grâce à l'optimisation des moniteurs et des simulateurs. Un seul enseignant peut former - en même temps - les élèves sur cinq simulateurs.