L'enquête publique sur le projet d'autoroute Castres-Toulouse se termine ce lundi 23 janvier. Après avoir appris que le secrétaire d'Etat au transport débloquerait 340 000 euros pour des études complémentaires, les opposants au projet ne décolèrent pas.
Ce lundi, après 7 semaines de consultation, l'enquête publique sur l'autoroute Castres-Toulouse se termine. Les habitants de 24 communes étalées sur deux départements ont été invités à se prononcer et à donner leur opinion sur le projet lors des 29 permanences, mais aussi par voie électronique. Les élus locaux concernés ont aussi été auditionnés par la commission d'enquête publique, qui doit maintenant rendre ses conclusions.Dans le même temps, on apprenait en fin de semaine que le secrétaire d'Etat chargé des transports va débloquer 340 000 euros, pour ce projet. Une somme qui doit servir à actualiser les études de trafic, l'impact sur l'économie agricole ou encore les sondages géologiques. Jacques Valax, député PS du Tarn et défenseur du projet, explique ce choix : "L'enquête, tout le monde sait qu'elle sera positive. Il y aura peut-être quelques observations, et c'est peut-être pour en tenir compte que ces 340 000 euros ont été débloqués."
Les opposants s'interrogent
Du côté des maires opposés au projet, on s'interroge de l'utilité d'une enquête publique si le résultat est connu d'avance. Des maires, qui seraient favorables à un projet alternatif de réaménagement de la RN 126, qui coûterait 179 millions d'euros, contre 479 millions pour le projet d'autoroute.La représentante du collectif d'opposant PACT, Patricia Leplatois voit ce geste du secrétariat au transport comme une preuve de la non-finalisation du dossier.
Le reportage complet de Myriam Brisse et Nicolas Bonduelle
L'enquête publique sur le projet d'autoroute Castres-Toulouse se termine ce lundi 23 janvier, après 7 semaines de consultation.