Le bon geste est un tout nouveau label, créé par des Toulousains, en pleine épidémie de coronavirus. Il aide les commerçants à s'adapter aux règles sanitaires et met en confiance la clientèle.
Le signe V (comme victoire) : c'est ce que représente le logo de ce tout nouveau label qui fleurit en ce moment sur les vitrines des commerces de la région toulousaine.
Ce label, c'est "Le bon geste", inventé par des Toulousains, en pleine pandémie, dans le but d'aider les commerces à s'adapter aux contraintes de sécurité sanitaire. A l'origine, un jeune entrepreneur qui imagine un questionnaire pour évaluer les besoins des commerçants. Si les réponses obtenues de la part du commerçant obtiennent une note supérieure à 80 %, le label peut être délivré. Et Le bon geste fournit alors, si besoin, toute la signalétique : rubans, marquages au sol, panneau informatif, etc.
"Le label, il sécurise et il donne de la confiance au commerçant et aux clients", explique Julien Valadié, le fondateur du label. "Pour être efficace, il être abordable et rapidement mis en place".Le label Le bon geste, qui n'est pas un label officiel, d'Etat, est néanmoins soutenu par la ville de Toulouse, la CPME 31, la confédération nationale de la boulangerie, et la fédération des artisans, commerçants et professionnels de Toulouse.
Il n'est pas gratuit : il coûte 5 à 30 euros par mois, selon la taille du commerce.
Julien Valadié a constitué un réseau de bénévoles prêts à relayer l'information aux commerçants de tout le territoire. Depuis le lancement du label mi-avril, une vingtaine de commerces est équipée, dans le Sud-Ouest, entre Perpignan et Bordeaux.