Un camion de 38 tonnes serait à l'origine de l'effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn limité aux 19 tonnes

Une perquisition a eu lieu dans l'entreprise Puits Julien Fondations à Bessières après l'effondrement d'un pont à Mirepoix-sur-Tarn. C'est un camion de cette société qui serait à l'origine de l'accident. Un poids lourd de 38 tonnes qui s'est engagé sur ce pont interdit aux plus de 19 tonnes.

On en sait un peu plus sur les circonstances de l'effondrement d'un pont à Mirepoix-sur-Tarn en Haute-Garonne. L'accident qui s'est produit ce lundi matin et qui a fait deux morts pourrait être lié au passage sur le pont d'un camion de 38 tonnes. L'ouvrage est pourtant interdit aux camions de plus de 19 tonnes.

Une perquisition a eu lieu ce lundi dans les locaux de la société Puits Julien Fondation propriétaire du camion. Cette entreprise est située à Bessières à proximité des lieux de l'accident.
Le camion, un 38 tonnes, qui est tombé dans le Tarn transportait un engin de chantier de type engin de forage. Il aurait coulé à plus de 20 mètres.
 
Il n'y a que 500 mètres entre le lieu de l'accident et le siège de l'entreprise propriétaire du camion qui est tombé dans le Tarn lors de l'effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn.
 

Un pont très utilisé

Le maire de Mirepoix-sur-Tarn, Eric Oget, a expliqué que le pont était "un axe de circulation important pour toute la rive droite du Tarn." A la question de savoir si des camions avaient l'habitude de traverser ce pont, il a affirmé qu'il pouvait y avoir des "anomalies".

J'ai une police municipale, on a relevé quelques anomalies, explique Eric Oget, du fait de gens qui circulent avec des camions de chantier. Après est-ce qu'ils font 19 ou 20 tonnes, c'est compliqué.


Plusieurs enquêtes

Une enquête a été confiée à la gendarmerie.
Le gouvernement a également annoncé ce lundi le lancement immédiat d'une enquête par le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT).
"A cette heure, on ignore encore les causes précises de l'accident" qui a fait un mort et au moins un disparu, a indiqué le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué, rappelant que les dernières inspections de l'ouvrage n'avaient révélé "aucune faille de sécurité".
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