Info France 3 Occitanie : Après les tubes, la capsule du projet Hyperloop Transportation Technologies est arrivée, dans la nuit de mardi à mercredi, dans le plus grand secret, à Toulouse. La start-up va pouvoir commencer ses essais sur le site de Toulouse-Francazal.
Quatre voitures jaunes, immatriculées en Espagne, stationnent au pied des bureaux de la société Hyperloop transportation technologies, sur le site de l'ancienne base militaire de Toulouse-Francazal. Aucune trace de chargement. "Ella ya se ha ido en su cobertizo" ("Elle est déjà partie dans son hangar") nous explique l'un des chauffeurs de ce convoi exceptionnel.
La capsule Hyperloop Quintero One d'Hyperloop Transportation Technologies, longue de 32 mètres, est enfin bien arrivée dans le centre de recherche et de développement à Toulouse, où elle sera finalisée.
Plusieurs membres de la direction de la start-up américaine, présents sur place, refusent de confirmer ou de commenter l'information. L'entreprise a pourtant annoncé cette nouvelle étape de son projet sur sa propre page Facebook.
Il a fallu trois jours à ce convoi exceptionnel, transportant un objet long de 32 mètres et pesant 5,500 kg, pour parcourir les 1500 kilomètres entre le sud de l'Espagne et Toulouse.
Cette capsule, sans fenêtre extérieure, pourrait accueillir entre 28 et 40 personnes, et circuler dans un tunnel. Selon Hyperloop TT, "les tests finaux sont en cours" sur cet élément qui pourrait accueillir ses premiers passagers dans le courant de l'année 2019.
Une nouvelle étape importante pour Hyperloop TT alors que l'un de ses concurrents, la start-up canadienne Transpod, vient d'annoncer son implantation également en France, à Limoges.