Dans la nuit de samedi 29 au dimanche 30 octobre, les aiguilles de nos horloges reculeront d’une heure. A trois heures du matin, on passera à deux heures, et on dormira une heure de plus.
Vous aussi vous pensiez que l’on n’aurait plus à vivre de changement d’heure ? Visiblement, la route est encore longue avant qu’il ne vienne à disparaitre. Pourtant, la Commission européenne avait lancé, à l’été 2018, une consultation pour possiblement y mettre fin. Explications.
L'impossible entente ?
En 2020, un projet de directive est validé, qui prévoyait de mettre fin au changement d’heure à compter de 2021 et la suite tout le monde la connait : le Covid. Puis la guerre en Ukraine et depuis, plus rien. Cette question n’est plus vraiment une priorité. Sans compter que les pays européens n’arrivent pas à s’accorder : garde-t-on l’heure d’hiver ou d’été ?
Tout ça fait que ce week-end encore, on devra être vigilant à nos aiguilles. Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre, on passera de 3 à 2h du matin. Et pour le plus grand bonheur de certains, on dormira une heure de plus.
Le changement d'heure, toujours aussi bénéfique ?
Mais d’où vient le changement d’heure ? Il a été instauré en France en 1976 à la suite du choc pétrolier de 1973-74, avec pour objectif de faire des économies d’énergie, notamment en termes d’éclairage en bénéficiant d’une heure d’ensoleillement supplémentaire. Aujourd’hui, ces économies ne semblent plus réelles, grâce aux ampoules basse consommation.
Mais les habitudes de consommation sont, elles aussi, différentes aujourd’hui. Les Français se couchent de plus en plus tard, ont des loisirs qui consomment également de l’énergie. Sans parler des appareils électriques énergivores qui fonctionnent de jour comme de nuit.