Alors que le gouvernement vient d'annoncer la prolongation jusqu'au 30 octobre de l'interdiction des évènements de plus de 5 000 personnes, le Stade Toulousain, lui, espère bien obtenir une dérogation pour accueillir l'Ulster, dans un stade comble, dans le cadre de la coupe d'Europe de rugby.
Malgré la dégradation du contexte sanitaire, le président du Stade Toulousain Didier Lacroix reste "optimiste" quant à la réception de l'Ulster devant un Stadium plein, le 20 septembre en quarts de finale de Coupe d'Europe, a-t-il confié à l'AFP mardi.
"On se prépare à tous les cas de figure mais le cas de figure n°1, en optimiste que je suis et que je veux rester, c'est jouer avec l'ensemble du public au Stadium (33 000 places)", a-t-il déclaré. "Il y a aussi une ambition économique qui est de jouer ce match dans les conditions les plus rentables : ce sont les ambitions que le club s'est donné le droit d'avoir en obtenant ce billet pour un quart à domicile (6 victoires en 6 matches, NDLR)" a-t-il affirmé.
Sécurité maximale
Le Stade Toulousain, qui n'a plus disputé de quart de finale à domicile depuis 2010, l'année du dernier titre européen, "aura le dispositif de sécurité et d'organisation maximales", assure Didier Lacroix qui "espère aussi que certaines règles se seront peut-être assouplies" d'ici là.Interrogé sur d'éventuelles mesures restrictives, le Président toulousain a toutefois précisé que ses équipes "travaillent sur plusieurs hypothèses". "Si on doit évoluer à jauge partielle, tout devra être recalculé", a-t-il conclu, n'excluant alors pas d'évoluer dans son stade habituel d'Ernest-Wallon (18 000 places).
Une hypothèse qu'il préfère pour le moment écarter. "Les gens remontent dans les avions, vont au cinéma, il n'y a pas de raison qu'ils ne puissent pas venir dans un stade".