Coronavirus : à Toulouse, une jeune entreprise invente une ''bulle" pour les dentistes

Pendant la crise du Covid 19, des jeunes entrepreneurs toulousains ont inventé un système de protection qui permet aux chirurgiens dentistes de soigner leurs patients sans risque de contamination par des gouttelettes de salives. La bulle en plexiglas est fabriquée dans des ateliers toulousains.

Les chirurgiens-dentistes ont subi de plein fouet la crise du Covid 19. Dès le 16 mars, le Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes demandait aux praticiens d’annuler tous les rendez-vous pour des soins non-urgents puis, dans les jours suivants, préconisait la fermeture totale des cabinets.

Pour permettre aux chirurgiens dentistes de continuer à soigner leurs patients sans risque de contamination, des jeunes entrepreneurs toulousains ont eu l'idée de créer une barrière de protection en plexiglas. Johan Bouysse, directeur général d'Occisphere explique :

On a sorti huit versions du produit avant de trouver la bonne. On a été aidé par des dentistes de garde volontaires avec l'accord du Conseil de l'ordre du Tarn.

 

Une bulle de protection installée sur le patient

La barrière en plexiglas, d'un poids d'un 1,1kg, est posée sur le front et le haut du torse du patient. Une ouverture permet au praticien de soigner le patient en évitant toute projection de gouttelettes potentiellement contaminées. 

La bulle est bien accueillie par les patients, rassurante pour mes assistantes et moi. Contrairement à une simple visière, la bulle protège toute la pièce des microgouttelettes présentes dans l'air, les personnes comme les instruments. Avec la crise du Covid 19, j'avais prohibé certains actes, maintenant, je peux les refaire sur mes patients.

Réagit le docteur Jean-François S. chirurgien-dentiste qui vient de se doter de cette protection.

Démontable, lavable et réutilisable

La protection est montée et assemblée dans des ateliers de la région Toulousaine. 

Toutes les parties sont démontables. Après chaque soin, le praticien enlève les vitres, les buses d'aspiration et la mousse en contact avec le patient et les fait tremper 5 minutes dans un bac de désinfection.

Explique Johan Bouysse. 

La commercialisation commence à peine. La barrière de protection est en test dans deux cabinets de chirurgiens-dentistes de la Haute-Garonne et trois cabinets l'ont acheté récemment.

 

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