Deux cas de variant sud africain ont été identifiés par le laboratoire de biologie médicale du CHU de Toulouse. L'occasion de faire le point sur ce que sont ces variants et leurs dangers potentiels.
Deux cas de variant sud african ont été identifiés par le laboratoire d'analyse médicale du CHU de Toulouse. Deux premiers porteurs qui rentraient d'Afrique du Sud.
Cinq cas de variant britanique cette fois ont également été détectés par le même laboratoire cette semaine.
Aucun cas de variant brésilien n'a en revanche encore été repéré dans notre région.
L'occasion d'en savoir plus sur ces variants grâce au professeur Jacques Izopet qui dirige ce laboratoire au CHU Purpan.
Ces variants sont-ils plus dangereux que la souche principale ?
Non, en tous cas rien ne le prouve pour l'instant. Ces variants ne provoquent pas plus de cas graves que la souche principale.
Sont-ils plus contagieux ?
C'est ce qui se dit beaucoup, mais des études sont en cours pour déterminer cette capacité du virus à passer d'un malade à un autre. La flambée de cas liés à ce variant en Angleterre ne veut pas forcément dire qu'il est plus contagieux. Il peut aussi tout simplement être apparu à un moment où, fêtes de fin d'année oblige, les Anglais se sont beaucoup cotoyés et sans forcément respecter les gestes barrières. Chez nous, on observe que ce variant britanique n'est présent que dans 1% des cas positifs.
Le vaccin est-il efficace sur ce variant ?
A priori oui, mais là encore des études sont en cours. Mais même en cas de légère variation de l'efficacité du virus, il sera possible de "reprogrammer" assez facilement le vaccin.
Ces variants sont-ils vraiment trés différents du virus original ?
Pour le variant britanique il possède 10 mutations clés dans la région Spike (celle qui est principalement annalysée sur ce virus), le sud africain seulement 3. On attend d'en savoir plus sur le brésilien.