Alors que le monde de la culture est toujours à l'arrêt en raison du Covid, les intermittents du spectacle restent mobilisés. Ils demandent l'abrogation de la réforme de l'assurance chomage. A Toulouse, ils ont occupé une agence Pôle Emploi.
Le monde de la culture est à l'arrêt mais reste plus que jamais mobilisé comme à Toulouse avec l'occupation du Théâtre de la Cité. Ce vendredi matin 26 mars, une quarantaine d'intermittents du spectacle a occupé pacifiquement une agence Pôle Emploi avenue de l'URSS à Toulouse.
Nous voulons faire écho au mouvement national d'occupation des théâtres qui revendique des droits sociaux pour les plus précaires, comme l'abrogation de la réforme de l'assurance-chômage. C'est pour cela qu'on a visé symboliquement ce Pôle Emploi.
Ils demandent la suppression de la réforme de l'assurance-chômage. Même s'ils ne sont pas directement concernés par cette réforme, les intermittents se font les porte-paroles des travailleurs précaires dans cette action.
Notre force, c'est que nous sommes en réseau. On défend la précarité en général. Une loi va arriver et va enlever encore plus de droits aux précaires et aux chômeurs.
Près d'une centaine de lieux culturels sont occupés depuis le mois de mars. La principale revendication reste "l'abandon de la réforme de l'assurance chômage, et la prolongation des droits pour tous les intermittents de l'emploi".
La réouverture des lieux culturels est une revendication "à la marge" ou inexistante précise le collectif à l'origine de cette action vendredi à Toulouse.