Créée en mai, la mission parlementaire "impact gilets jaunes" est en visite ce lundi à Toulouse. Elle doit évaluer le coût des manifestations dans la ville rose depuis six mois.
Rouen, Toulouse et Bordeaux. Les députés de la mission parlementaire "Impact gilets jaunes" ont choisi les trois villes de France les plus touchées par le mouvement des gilets jaunes pour venir y prendre le pouls des commerces et y mesurer l'impact socio-économique des manifestations qui s'y tiennent chaque samedi depuis six mois. Après Rouen le 1er juillet, Roland Lescure (LREM), Damien Abad (LR) et Jean-René Cazeneuve (LREM), sont à Toulouse ce lundi. Ils y ont rencontré les acteurs économiques locaux dans la matinée avant de se rendre dans les rues du centre ville pour rencontrer les commerçants.
Pas de chèque mais une calculette
Les députés ne sont pas venus à Toulouse avec un carnet de chèque. Aucune promesse n'a été faite ce lundi. L'idée, c'est plutôt d'écouter ce que les commerçants ont à dire, de recenser très précisément les pertes et d'avoir "de vraies remontées de terrain". Et à Toulouse, les remontées de terrain, c'est cette commerçante qui va fermer l'une de ses boutiques et a déjà licencié 4 de ses salariés. C'est aussi ce vendeur de vêtements qui estime à 35% la perte de son chiffre d'affaires ou ce restaurateur installé place du Capitole qui a perdu 180 000 euros depuis le début des manifestations."On ne rattrape jamais ce qui est perdu" dit-il aujourd'hui.