Deux des "ex-associés" de l'uruguayen sulfureux ont été acquittés, le fuyard écope de 12 ans

Trois hommes d'origine espagnole étaient jugés devant les assises de Toulouse, accusés du meurtre de Carlos Dolora, un uruguayen au passé douteux. Après une semaine de procès, deux acolytes présents sont acquittés mais le troisième, en fuite, est condamné à 12 années de réclusion criminelle. 

Miguel Fernandez Camacho, 58 ans et Rodolpho Varela Carrazone, 48 ans avaient été arrêtés en Espagne pour avoir monté une expédition punitive contre Carlos Dolara, ce riche uruguyain de 57 ans dont le corps a été retrouvé dans le Canal du Midi en 2007, pas très loin de sa maison toulousaine où un coffre fort a disparu, ainsi que sa voiture et ses deux chiens. Carlos Dolora, dit le "patron", comme l'appelait ses associés, tenait un hôtel de passes à Vielha, à la frontière espagnole, dans le Val d'Aran.

A l'issue d'une semaine de débats à la cour d'assises de la Haute-Garonne, les deux hommes ont été acquittés. Leurs avocats, maîtres Laurent Decaunes et Nicolas Chambaret ont plaidé l'absence formelle de preuve. Leurs clients étaient en prison depuis plus de trois ans à la prison de Seysses, près de Toulouse. En revanche, l'un des acolytes qui les accusait formellement mais n'était pas présent au procès puisqu'il est en fuite, César Colon Castillo a été reconnu coupable par les jurés. Il a été condamné à 12 années de réclusion criminelle. Un mandat d'arrêt a été délivré.

A la découverte du corps de Carlos Dolora, les portables de trois suspects, "ex-associés", avaient été repérés dans le secteur de la villa du Busca. Miguel Fernandez Camacho et Rodolpho Varela Carrazone avaient été soupçonnés par les enquêteurs puis extradés en France.

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