La police municipale de Saint-Jory, au nord de Toulouse (Haute-Garonne), a retrouvé les corps de deux femmes dans une maison de la commune, jeudi 23 décembre. L'habitation est connue localement pour être celle d'un magnétiseur, Christian Z. Il n'y aurait "aucune trace d'homicide" selon le maire du village.
Jeudi 23 décembre, la police municipale de Saint-Jory, près de Toulouse (Haute-Garonne) ne s'attendait pas à faire cette sinistre découverte. Sur le sol de la maison, située dans un quartier éloigné du centre-ville de la commune, gisent les corps de deux femmes. L'une comme l'autre sont mortes. Dans le logement, un homme, Christian Z, lui bien vivant, est également là. C'est un membre de la famille n'obtenant aucune réponse à ses appels téléphoniques qui a lancé l'alerte.
L'individu, connu pour être un magnétiseur, tient des propos incohérents. Conduit à la gendarmerie, il n'a pas été en mesure d'apporter des explications aux enquêteurs. Les deux personnes décédées sont sa mère, 91 ans et sa femme, 66 ans. Selon le procureur de la République, "leurs décès semblent remonter à au moins "plusieurs jours", voire même "plusieurs semaines" concernant la mère du Saint-Joryen" comme le rapporte France Bleu Occitanie.
Une personne "connue et reconnue" à Saint-Jory
Dans une publication sur Facebook, le maire de Saint-Jory, Thierry Fourcassier, donne de plus amples détails sur ce triste évènement.
" Suite à une alerte donnée par un membre de la famille et par le CCAS, n'ayant pas de nouvelle d'une famille pour les colis de Noël, la police municipale est venue sur place et a découvert un homme vivant avec le corps de son épouse et de sa mère à l'étage. L'homme en état de choc est bien connu et même reconnu au-delà de Saint-Jory pour ses dons de magnétiseur qu'il exerçait bénévolement. Les gendarmes sont alors intervenus avec la pm pour sécuriser le site. La personne, également mal voyante, a été conduite à la gendarmerie pour être entendue. Thierry Brugère élu en charge à la sécurité était également présent pendant les investigations des légistes. Les pompes funèbres sont actuellement sur place et les autopsies vont ensuite avoir lieu. A l'heure actuelle, aucune trace d'homicide, la personne en état de choc est juste entendue. Donc aucune interprétation hâtive jusqu'au résultat de l’enquête."
Un important dispositif est déployé pour réaliser les premières constatations et auditions. Le procureur de la République s'est rendu aussi sur place.