Alors que l'espoir de retrouver vivant le jeune homme disparu samedi en bord de Garonne s'amenuise, ses proches s'interrogent sur l'absence de bouées le long du fleuve. La ville de Toulouse installe des "lignes de vie" complétées par quelques bouées.
Malgré l'enquête et les recherches, pour les proches d'Antoine Magny, 22 ans, disparu samedi vraisemblablement après avoir chuté dans la Garonne près du Pont Neuf à Toulouse, les chances de le retrouver vivant sont de plus en plus minces.
Des bouées le long de la Garonne ?
Ils envisagent d'organiser une marche en mémoire d'Antoine au cours de laquelle ils pourraient demander "que des bouées soient installées le long de la Garonne" pour éviter que de tels accidents se reproduisent, a précisé un ami du jeune homme à la rédaction de France 3 Midi-Pyrénées.Un tel dispositif a été installé à Bordeaux, le long de la Garonne, après plusieurs noyades, notamment d'étudiants souvent ivres.
Voici le reportage de France 3 Aquitaine, réalisé en octobre 2012, lors de l'installation de ces bouées, en complément de la vidéo-surveillance :
A Toulouse, le principe des "lignes de vie"... et des bouées
La mairie de Toulouse ne repousse pas l'idée de bouées installées sur les quais qui pourraient permettre de secourir des personnes tombées à l'eau. Deux bouées vont d'ailleurs bientôt être installées de chaque côté du quai Saint-Pierre en cours de réaménagement par l'urbaniste catalan Joan Busquets Mais ces bouées viendront en complément d'une autre dispositif, les lignes de vie : une barre métallique fixée au quai à fleur d'eau devrait permettre à une personne tombée accidentellement dans le fleuve de s'accrocher pour ne pas être emportée par le courant. Un tel dispositif est déjà en place au lac de la Reynerie à Toulouse, où plusieurs accidents avaient eu lieu.La mairie de Toulouse indique ce mercredi que l'installation de bouées pourrait être généralisée le long du fleuve, car le dispositif est assez simple à installer. Même si elle s'associe à la peine de la famille d'Antoine, la ville fait cependant remarquer que les accidents sont beaucoup plus rares à Toulouse que ce que Bordeaux à pu connaître ces dernières années.
L'enquête se poursuit en vain
De son côté l'enquête se poursuit en vain : le patron du restaurant dont Antoine a été expulsé avant de disparaître a confirmé à France 3 Midi-Pyrénées que le jeune homme était fortement alcoolisé et avait importuné des clients avant d'être "sorti" par des videurs. Les amis qui l'accompagnaient ont récupéré leurs affaires et au moment de le rejoindre, le jeune avait disparu.