Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, les locaux des sociétés Biotrade et Biosentec à Auzeville en Haute Garonne ont été en grande partie détruits par un violent incendie. Un suspect avait été interpellé. Il s'agit d'un chef d'entreprise nantais qui aurait agi par vengeance.
C'est une histoire de concurrence entre entreprises qui a mal tournée. Dans la nuit de samedi à dimanche, les 1500 m2 de bâtiments des sociétés Biotrade et Biosentec, spécialisées dans le traitement des eaux usées, ont été les proies des flammes.
Le feu s’était déclaré peu après quatre heures du matin dans les locaux de ces entreprises voisines. Rapidement, un homme avait été interpellé à proximité des lieux.
Ce suspect, un homme de 64 ans est chef d'entreprise originaire de Nantes a indiqué le parquet de Toulouse, confirmant une information de nos confrères de France Bleu Occitanie. Il a été mis en examen pour incendie volontaire. L'individu devait être jugé ce mardi en comparution immédiate mais il a demandé du temps pour se défendre. L'audience a été reportée le 10 octobre prochain.
Le sexagénaire aurait avoué être en litige avec les deux entreprises toulousaines incendiées. Une affaire qui avait été réglée devant un tribunal.
Une expertise psychologique a été demandée. En attendant son jugement, le chef d'entreprise nantais a été maintenu en détention. Son avocat a fait appel de ce maintien.