Environnement : une Toulousaine prouve la présence de nanoparticules dans l'Atlantique Nord

Les déchets, et surtout les plastiques, s'accumulent dans nos océans. Grâce à une chimiste toulousaine, chercheur au CNRS, on sait maintenant que ces déchets se fragmentent jusquà former des nanoparticules de plastique. 

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Nos déchets polluent tous les océans de la planète au point de former ce que l'on appelle le "7ème continent". Des déchets étudiés de près par le CNRS et par Alexandra Ter-Halle qui coordonne les travaux des scientifiques qui partent en expédition.  


Des nanoplastiques


Les débris de plastique rejetés dans l'environnement se dégradent très lentement et ils se fragmentent jusqu'à atteindre l'échelle du millionième de millimètre ou nanomètre. On ne les voit même plus au microscope optique il faut utiliser des microscopes électroniques à balayage pour les observer. C'est la présence de ces «nanoplastiques» dans l'océan qui vient d'être établie.
 


De nombreuses expéditions


Depuis 2014, les expéditions se multiplient pour étudier ces amoncellements de plastique.Les témoignages des scientifiques qui se sont rendus sur place sont terribles. Comme celui de Patrick Deixonne, navigateur-explorateur :


"Ce qui m'a surpris, c'est qu'on ne voyait rien. La soupe de plastique, brassée en profondeur était invisible. Comment montrer une catastrophe qui ne se voit pas",


Qui est Alexandra Ter-Halle ?







Alexandra est chercheuse titulaire au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) depuis 2004.
Elle débute une formation à l’ENS de Lyon en 1993, sept ans plus tard, elle obtiend sa thèse en synthèse organique à l’Université Claude Bernard de Lyon et poursuit sa formation pendant deux ans aux Etats Unis au niveau post doctoral.
En 2004, lorsqu’elle rentre au CNRS de Clermont Ferrand, c’est pour rejoindre le Laboratoire de Photochimie Moléculaire et Macromoléculaire. Pendant sept ans ses recherches porteront essentiellement sur la photochimie de l’environnement.
En septembre 2011, elle décide de poursuivre ses recherches au laboratoire des IMRCP (Intéractions Moléculaires et Réactivité Chimique et Photochimique) où elle développe des matériaux verts en chimie de l’environnement.
Alexandra Ter-Halle, est auteur d’une quarantaine de publications et de quatre brevets.
 


 

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