L'Institut de de recherche en astrophysique et planétologie, basé à Toulouse, est à l'origine d'une découverte importante sur des étoiles rouges géantes. Les résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue Nature.
Les astrophysiciens le suspectaient depuis des années, ils en ont dorénavant la preuve. Si on sait mesurer le champs magnétique d'une étoile en surface, on sait dorénavant le faire en son cœur.
Une découverte importante pour déterminer avec précision leur âge stellaire. Par extension, on pourra mieux comprendre la formation des systèmes planétaires. "Dans le contexte actuel où l'on recherche beaucoup d'exoplanètes [...] on a besoin de savoir l'âge précis des systèmes planétaires pour mieux comprendre comment ils se forment", explique Sébastien Deheuvels, maître de conférences à l'Université de Toulouse et co-auteur de l'étude.
"Faire le ménage dans les développements théoriques"
Publiées dans la revue Nature, ces recherches ont porté sur 3 étoiles géantes rouges distantes de 1800 à 3500 années lumière de nous. 4 ans d'observation par le satellite Keplers ont été nécessaires. Grâce à ces découvertes, "on va pouvoir faire le ménage dans les développements théoriques établis jusque-là", poursuit le chercheur.
"On peut déjà discriminer différents processus qui ont été proposés et cela va donner des indications plus claires vers où aller pour développer des modèles théoriques de l'interaction du champ magnétique et de la rotation d'une étoile."
Avec leurs résultats, les chercheurs espèrent également que de nouvelles recherches seront menées sur d'autres types d'étoiles, comme les naines jaunes à l'instar de notre Soleil.