Quels sont les enjeux du scrutin de mars 2014 ? Quels étaient les résultats en 2008 ? Quelles sont les forces en présence ? Retrouvez ici toutes les infos à moins de 5 mois du scrutin.
Les élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars prochain : à Toulouse, malgré un contexte national difficile pour la gauche, tous les sondages ont jusqu'à présent prédit la réélection du maire PS sortant Pierre Cohen. Etat des lieux.
Que s'est-il passé en 2008 ?
En mars 2008, Pierre Cohen avait battu le maire sortant UMP Jean-Luc Moudenc. La gauche (PS, PRG, PCF, EELV) était alors unie dès le premier tour.Rappel des résultats du premier tour 2008 :
- Jean-Luc Moudenc (maire sortant) : 42.60%
- Pierre Cohen (union de la gauche) ; 39 %
- Jean-Luc Forget (Modem) : 5,9 %
- François Simon (divers gauche) : 5,42 %
- Myriam Martin (extrême gauche) : 5,07 %
- André Gallego (divers droite) : 0,86 %
- Sandra Torremocha (Lutte ouvrière) : 0;83 %
- Thierry Dupin (extrême gauche) : 0,33 %
- Pierre Cohen : 50,42 %
- Jean-Luc Moudenc : 49, 58 %
Les forces en présence pour 2014
En 2014, on pourrait bien retrouver les deux mêmes au second tour : Pierre Cohen a reçu l'investiture du PS en octobre et Jean-Luc Moudenc celle de l'UMP dès le printemps dernier. Mais le scénario est tout de même différent.EN VIDEO / l'état des lieux à Toulouse
A gauche notamment où plusieurs partenaires de la municipalité sortante ont choisi de monter des listes autonomes. C'est le cas notamment des écologistes emmenés par Antoine Maurice ou encore d'une partie du Front de gauche, conduite par Jean-Christophe Sellin, alors que les communistes décideront en novembre s'ils se rallient à Pierre Cohen ou pas. Le sénateur (en congé du PRG) Jean-Pierre Plancade souhaite aussi conduire une liste autonome, mais le dernier sondage ne le crédite que de 1 %.
A droite et au centre, l'unité pronée par Jean-Luc Moudenc se heurte à la candidature de la députée européenne Christine de Veyrac (UDI). Mais un accord national pourrait intervenir rapidement entre l'UDI et l'UMP, entraînant la fusion des deux candidatures sous la bannière de Jean-Luc Moudenc.
Enfin, ce qui change aussi par rapport à 2008, c'est la présence d'une liste du Front National, absent du dernier scrutin. Menée par Serge Laroze, sous les couleurs du Rassemblement Bleu Marine, cette liste pourrait atteindre la barre des 10 % lui permettant de se maintenir au second tour et de provoquer ainsi une triangulaire.