L'ex-numéro deux d'Airbus, Fabrice Brégier, s'est comparé avec humour au spationaute Thomas Pesquet, "satellisé" comme lui lors de son départ brutal de l'avionneur. Une petite phrase prononcée alors qu'il recevait le Prix Icare décerné par la presse aéronautique et spatiale.
Fabrice Brégier ne manque pas d'humour (piquant) quand il est question de parler de son ancien employeur. Alors qu'il devenait le lauréat du Prix Icare, décerné par l'association des journalistes de la presse aéronautique et spatiale, l'ex-numéro deux d'Airbus s'est comparé avec humour au spationaute Thomas Pesquet, "satellisé" comme lui lors de son départ brutal de l'avionneur. L'astronaute français avait été lauréat du Prix Icare l'an passé.
"Je souhaite à Airbus de sortir de son petit trou d'air, de régler ses problèmes de succession et de repartir de l'avant", a ajouté l'ancien patron de la division d'aviation commerciale de l'avionneur européen.
Fabrice Brégier a également appelé à "continuer la coopération avec les britanniques, Brexit ou pas Brexit". Mi-décembre Airbus avait annoncé le départ de son numéro 2 et son remplacement par le patron d'Airbus Helicopters Guillaume Faury.
Fabrice Brégier avait formellement quitté ses fonctions en février 2018.
Ce grand remaniement à la tête d'Airbus se poursuivra en 2019, avec l'expiration du mandat du PDG Tom Enders.
Un successeur doit être désigné à la fin de l'année.