Des vidéos de bagarres ont été diffusées sur les réseaux sociaux par des élèves du collège Pierre de Fermat de Toulouse. Sur les images, des jeunes collégiens s'échangent des coups devant d'autres élèves qui les encouragent et filment la scène.
Sur la vidéo, deux jeunes adolescents se battent dans une laverie. Des bagarres organisées avec d'autres élèves autour qui regardent, encouragent et filment la scène. Selon Géraldine Artigues, présidente du conseil local du collège Pierre de Fermat, les combats ont eu lieu le vendredi 7 avril et le vendredi 14 avril.
"Nous avons vu ces vidéos, ce sont des combats de rue. C'est très choquant et très violent mais ce qui nous interpellent nous parents d’élèves, c'est que les élèves sont acteurs de cette situation", a indiqué Géraldine Artigues au micro de notre équipe de reportage de France 3 Occitanie.
Le recteur de l'académie de Toulouse, Mostafa Fourar "condamne fermement ce qui s’est passé même si ces élèves avaient le sentiment de jouer".
"Ce n’est pas un jeu, c’est de la violence sur la voie publique qui est condamnable", insiste le recteur.
Les élèves qui ont été identifiés sur cette vidéo ont été convoqués, leurs parents ont été informés du comportement de leurs enfants. Il y a eu un travail pédagogique auprès de l’ensemble des élèves de l’établissement.
Mostafa Fourar, recteur de l'académie de Toulouse
Les bagarres se sont déroulées à l'extérieur de l'établissement mais selon le recteur, "c'est un phénomène qui se développe au niveau national, cela s’est passé à l’extérieur de l’établissement donc c’est la responsabilité de tout le monde, de l’éducation mais aussi des parents".
D'après certains élèves interrogés, "pour eux c’est un jeu, pour s’amuser et divertir les copains, il y a du monde autour, c’est comme un spectacle".
"C’est une vraie bagarre mais pas super violent, personne ne saigne. Ceux qui se battent, sont volontaires pour le faire".
Il y a eu des bagarres à la sortie des cours le vendredi et des policiers sont venus nous voir pour nous expliquer qu’il ne fallait pas le faire.
élève du collège Pierre de Fermat
Parents d'élèves et personnels éducatifs craignent que le phénomène ne s'étende désormais à d'autres établissement de la ville.