Tenu en échec à Guingamp (1-1) ce lundi soir, le Toulouse Football Club n'a pas su mettre à profit les résultats de ses adversaires directs (Troyes, Clermont, PFC) pour faire un pas vers la remontée en Ligue 1. A 6 journées de la fin de la saison le suspense reste entier.
Face à une équipe de bas de tableau de Ligue 2, l'objectif était de ramener les 3 points de la victoire : tenu en échec à Guingamp (1-1) ce lundi soir, le Toulouse Football Club n'a pas su mettre à profit les résultats de ses adversaires directs (match nul pour Troyes le leader, ainsi que pour le Paris Football Club et défaite pour Clermont, parmi les principaux poursuivants) pour faire un pas vers la remontée en Ligue 1.
Du coup les Toulousains se maintiennent à la 2ème place, à 3 points de Troyes à 6 journées de la fin de la saison, mais ils sont talonnés par Grenoble - qui reste dans le rythme - et sous la menace de Clermont, qui reçoit Amiens ce mercredi soir en match en retard : en cas de victoire, les Auvergnats récupéreraient la place de dauphin du leader et le TFC se retrouverait barragiste. Le suspense reste entier.
Le scénario de la rencontre ressemble à celui des derniers matchs de Toulouse : un démarrage correct sans être tranchant, un pressing défensif insuffisant pour empêcher les Guingampais de prendre peu à peu de l'assurance et les Bretons qui ouvrent le score sur une contre-attaque percutante, conclue par un but de Livolant laissé seul sur le côté droit de la surface (27ème).
Dominer n'est pas gagner
Menés 1 à 0 les téfécistes égalisent 10 minutes plus tard, grâce à un but opportuniste de l'avant-centre anglais Rhys Healey, en vrai "renard des surfaces" : c'est son 11ème but de la saison.
A 1 but partout Toulouse domine nettement la 2ème période et se procure plusieurs occasions franches de but - notamment par Vakoun Bayo dont le 1er ballon est une tête à bout portant dégagée d'un arrêt-réflexe par le portier guingampais (65ème) - mais les absences de Spierings et Adli se font sentir dans l'entre-jeu offensif et cette domination reste stérile.
Que des matchs de Coupe
Pour l'entraîneur Patrice Garande, le casse-tête ne fait que se compliquer : Il va falloir jouer les 6 dernières journées de Ligue 2 comme si chaque rencontre était un match de coupe ; mais en plus, il va falloir y ajouter au moins un véritable match de Coupe de France - le quart de finale à Annecy (Haute-Savoie) contre les amateurs de Rumilly-Vallières, mardi prochain 20 avril - et sans-doute un second en demi-finale, dans l'hypothèse d'une qualification chez les pensionnaires de Nationale 2, tout cela en moins d'un mois.
Le coach toulousain aura besoin de disposer de la totalité de son effectif, à 100% de ses moyens et de sa motivation, pour espérer remporter le pari d'une remontée immédiate en Ligue 1.
Eviter les barrages
La seule composante un tantinet rassurante de l'équation, c'est que Toulouse va affronter 4 clubs de la 2ème moitié et du bas de classement : Chateauroux et Pau au Stadium, le Havre et Dunkerque à l'extérieur.
Il faudra engranger un maximum de points et espérer que les autres membres du peloton de tête - qui s'affronteront les uns les autres - se neutraliseront.
Rappelons que seules les 2 premières places assurent une promotion directe à l'échelon supérieur : les 3 suivants devront s'affronter en "play-offs" pour mériter de disputer les barrages contre le 18ème de Ligue 1... Et là c'est la loterie !