Dans le cadre de l'appel national à mobilisation contre les féminicides, 2500 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté dans les rues de Toulouse, jeudi 3 octobre.
"Le crime passionnel n'existe pas !" C'est au cri de ce slogan qu'un cortège de 2500 personnes, selon les organisateurs, s'est élancé jeudi 3 octobre dans les rues de Toulouse.
Une mobilisation au départ de la place du Capitole en direction de la préfecture de Haute-Garonne dans le cadre de l'appel national à mobilisation contre les féminicides et toutes les violences lancé par 19 collectifs, associations, syndicats et organisations.
Nous sommes 2500 ce soir à #Toulouse à manifester contre toutes formes de violences envers les femmes et contre l’inaction du gouvernement#1Milliard#NousToutes@WCM_JustSocial @OlivierMontegut @Cultures31 @marnal pic.twitter.com/7pkqZnO2Zn
— C.N. (@NogueiraCeline) October 3, 2019
Des mesurettes, à la marge
Cette manifestation est une réponse au Grenelle des violences conjugales organisé début septembre par le gouvernement. Selon plusieurs associations et collectifs féministes, ce Grenelle n'aurait accouché que de "mesurettes".Ceux-ci exhortent à «la construction d’un mouvement féministe fort et massif» pour pallier l'inaction du gouvernement et d'apporter une réponse "collective" : "Parce que les féminicides ne sont pas des faits isolés et qu’ils s’inscrivent dans un système global qui permet et maintient l’oppression des femmes, nous devons mener une lutte féministe efficace et effective."
Multiplication des actions
Les actions pour dénoncer ces violences se multiplient dans la région toulousaine, comme le collage de messages contre les féminicides afin de frapper les esprits.Depuis le début de l’année, en France, on a dénombré 113 féminicides.