Les résultats de l'autopsie ont été révélés lundi 26 novembre 2018. L'ourson Mellous, retrouvé seul le 5 juillet dernier par des habitants de Fos, en Haute-Garonne, soigné puis relâché dans la nature, a succombé à une défaillance de son métabolisme liée à une dénutrition très importante.
Quatre mois après sa mort, l'office nationale de la chasse et de la faune sauvage apporte toute la lumière sur la mort de l'ourson Mellous.
Les résultats de l'autopsie pratiquée sur l'animal sont connus depuis lundi 26 novembre 2018. Ils écartent, "en premier lieu et de façon certaine", un traumatisme lié à une chute éventuelle, une prédation de la part d'un autre animal ou un empoisonnement.
Comme le laissaient supposer les premières constatations, Mellous est mort des suites de sa dénutrition sévère.
L'ourson avait été retrouvé le 5 juillet 2018, par des habitants de Fos, en Haute-Garonne. Seul, et visiblement affaibli, l'ourson de 6 mois avait été pris en charge : hydraté, nourri et soigné. Avant d'être relâché quelques jours plus tard, équipé d'une puce, dans son milieu naturel, proche du secteur de présence potentielle de sa mère.
Mais quelques jours plus tard, le 20 juillet, l'émetteur envoie un signal d'alerte indiquant l'immobilité persistante de l'ourson. Celui-ci, entre-temps baptisé Mellous, a succombé.
L'autopsie révèle aujourd'hui que son métabolisme était défaillant, conséquence d'une cachexie, soit une sévère dénutrition. Un état aggravé par une hypertension crânienne, "dont la cause n'est pas déterminée". Des éléments qui n'auraient pas pu être détectés lors de son sauvetage.
Mellous a -t-il été relâché prématurément ? Non, assure l'office national de la chasse et de la faune sauvage, qui rappelle qu'à son âge, ses chances de survivre, même en l'absence de sa mère, étaient "significatives".
Les objectifs de l'ONCFS en la matière sont clairs : dans le cas de la découverte d'ours isolés en difficulté, il faut éviter au maximum de les laisser manipuler par l'homme car une trop forte imprégnation les condamnerait définitivement à la captivité.