Le voyagiste toulousain Fram vient d'annoncer la nomination comme présidente du directoire Marie-Laurence Vieuille-Féral, issue de la famille fondatrice. Elle sera assistée du directeur de la production, Georges Vialard.
Le voyagiste Fram a annoncé mercredi qu'il confirmait comme présidente du directoire Marie-Laurence Vieuille-Feral, issue de la famille fondatrice et qui occupait cette fonction depuis le départ fin mars du précédent patron.
Le directeur de la production, Georges Vialard, oeuvrera à ses côtés en tant que membre du directoire, a décidé le conseil de surveillance réuni mardi, selon un communiqué.
La nomination de Mme Vieuille-Feral et de M. Vialard "confirme la volonté des membres du conseil de surveillance de s'appuyer sur une gouvernance normalisée, experte du secteur", a indiqué le président du conseil, Christian Reynaud.
Les deux dirigeants nommés ont effectué une longue carrière chez le voyagiste toulousain.
Marie-Laurence Vieuille-Feral, diplômée en contrôle de gestion et en management financier et logistique, y est entrée dans les années 1990. Nièce de Georges Colson (ancien patron de Fram et l'un des actionnaires principaux) et actionnaire elle-même, elle est à la fois membre du directoire et directrice du contrôle de gestion de Fram depuis 1999.
Georges Vialard est, lui, entré dans le groupe en 1976, après deux années d'études universitaires à la faculté de droit et de sciences économiques de Toulouse.
"Leur parcours respectifs au sein de Fram ainsi que leurs fortes expériences sont les atouts dont a besoin le groupe pour poursuivre la stratégie positive et la dynamique de rebond engagées, dans l'attente de l'arrivée de nouveaux investisseurs", a déclaré le président du conseil de surveillance.
Fram cherche à ouvrir son capital et à céder des actifs. Détenu encore à 80% environ par la famille fondatrice, le groupe souhaite s'adosser à des investisseurs de long terme.
Il avait annoncé fin mars le départ de son patron de transition Thierry Miremont, resté neuf mois pour une mission de redressement.
Poids lourd du tourisme français créé en 1949, Fram, très implanté dans le bassin méditerranéen avait subi de plein fouet le printemps arabe, cumulant plus de 70 millions d'euros de pertes entre 2010 et 2012.
Il a réalisé un chiffre d'affaires de 408 millions d'euros sur l'exercice 2013-2014, et commence aujourd'hui à entrevoir le bout du tunnel, espérant même redevenir rentable en 2014.
Le groupe est en effet resté dans le rouge en 2013-2014 mais ses pertes se sont nettement réduites: perte nette ramenée à 1,8 million d'euros, contre 35 millions un an plus tôt, et perte opérationnelle de 9 millions, contre 22,6 millions auparavant.