En voyage officiel en Israël, François Hollande est allé tôt mardi matin se recueillir sur les tombes de quatre des victimes de Mohamed Merah à l'école juive de Toulouse le 19 mars 2012. Des victimes enterrées à Jérusalem.
Avant de quitter Jérusalem pour Tel-Aviv, François Hollande est allé tôt mardi matin se recueillir sur les tombes de quatre des victimes de Mohamed Merah à l'école juive de Toulouse le 19 mars 2012. Jonathan Sandler, et ses deux fils Gabriel et Aryeh ainsi que la petite Myriam Monsénégo sont enterrés à Jérusalem. Le président Français a fait le lien entre les attaques racistes contre Taubira et les tueries antisémites de Toulouse..
François Hollande a assuré qu'il ne laisserait "jamais en paix ceux qui se mettent du côté de l'antisémitisme et du racisme", faisant le lien entre les attaques racistes contre Christiane Taubira et les tueries de Toulouse.
Interrogé sur la chaîne BFMTV aux côtés du président israélien sur les propos racistes contre la ministre de la Justice, le président français a déclaré
Avec la force du droit nous devons pourchasser, lutter, éradiquer le racisme et l'antisémitisme, ne rien laisser passer.
"On laisse une phrase être prononcée, on laisse un acte être commis, un enfant dans une école parce qu'il est juif être moqué, un arabe parce qu'il est musulman pourrait être mis en cause pour sa religion, et après un ministre parce qu'elle a une couleur de peau", a-t-il énuméré pour montrer cette escalade possible.
François Hollande a fait référence aux tueries perpétrées par Mohamed Merah à Toulouse en 2012 :
Nous devons être d'une fermeté totale parce que de cette facilité, cet écart de langage, arrive un acte terroriste, celui qui a été commis à Toulouse, ce n'est pas si loin
"Aucune de ces blessures n'est refermée" et "je ne serai jamais en paix", a confié le chef de l'État, en ajoutant: "je ne laisserai jamais en paix ceux qui se mettent du côté de l'antisémitisme et du racisme".
Sur l'antisémitisme, "nous avons aussi notre propre histoire, j'ai voulu qu'elle puisse être évoquée, après d'ailleurs ce qu'avait déclaré le président Chirac avant moi, et notamment par rapport à la rafle du vel d'Hiv", pour laquelle l'ancien président français avait reconnu la responsabilité de la France. "Il faut aussi regarder notre histoire, parce qu'elle a charrié cet antisémitisme et nous ne devons pas le laisser ressortir", a martelé François Hollande.