Un gendarme de 54 ans a été victime d’une agression à l’arme blanche, jeudi 11 novembre 2021, confirme le parquet de Toulouse. Une enquête a été ouverte et la piste terroriste est, pour le moment, exclue.
Le parquet de Toulouse a confirmé qu’une enquête avait été ouverte pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique, a appris La Dépêche, après l’agression à l’arme blanche dont a été victime un gendarme à la brigade de Villefranche-de-Lauragais.
Les investigations vont être menées conjointement par la section de recherches de Toulouse et la brigade des recherches de la compagnie de Toulouse-Saint-Michel. “Toutes les hypothèses sont envisageables” mais la piste terroriste est d’ores et déjà écartée. Une enquête administrative a également été ouverte pour connaître les circonstances de l’ouverture du feu par le gendarme.
Le déroulé des faits
Le Parquet a donné plus de détails sur la soirée : “Avec une collègue, le gendarme revenait à la brigade de Villefranche-de-Lauragais vers 23h10. Ils ont déposé leurs affaires. Au moment de rentrer chez eux, le gendarme s’est aperçu qu’il avait oublié son téléphone dans la voiture de service.”
Le militaire, âgé de 54 ans, a expliqué ensuite à ses collègues qui l’ont interrogé le lendemain qu’ “au moment où il se penchait dans l’habitacle du véhicule, il a senti un coup derrière la tête. Il s’est retourné et a aperçu un homme de grande taille qui tenait un couteau.” Celui-ci aurait pris la fuite alors que le gendarme a ouvert le feu mais “à priori sans toucher l’agresseur”.
Les blessures du gendarme sont “superficielles” : des coupures à la main et au bras gauche ainsi que des ecchymoses à l’arrière du crâne. Quant à l'agresseur, il serait toujours en fuite.