La journée de grève de ce mardi 7 mars à l'appel de tous les syndicats devrait être largement suivie dans les écoles, les transports mais aussi les services publics. Dans le secteur de l'énergie, la mobilisation a déjà débuté depuis plusieurs jours.
Les syndicats l'avaient annoncé depuis plusieurs semaines. Cette journée du 7 mars s'annonce comme un mardi noir. La mobilisation contre la réforme des retraites devrait être importante dans de nombreux secteurs. Certains sont déjà mobilisés. Voici ce qui vous attend.
Le secteur de l'énergie déjà bloqué
Dans le secteur de l'énergie, les salariés d'Enedis sont en grève reconductible depuis la mi-février dans le Tarn, le Tarn-et-Garonne et en Aveyron. Et les blocages de sites stratégiques ont déjà commencé en fin de semaine. En Haute-Garonne, un piquet de grève est maintenu tous les matins sur le site de Saint-Alban, au nord de Toulouse.
Ce lundi matin, le mouvement se durcit. Les grévistes d'Enedis ont repris en mains leur outil de travail sur le site de l'agence de Laurencin, entre les Sept-Deniers et Fondeyre à Toulouse : "Nous avons récupéré 147 véhicules", provenant de toutes les agences autour de Toulouse explique Thomas Bozonnet, coordinateur régional CGT de la fédération des mines et de l'énergie. Le site est donc à son tour bloqué jusqu'à nouvel ordre. Seuls les véhicules d'urgence n'ont pas été saisis par les grévistes.
Le gestionnaire de distribution du réseau électrique RTE s'organise pour palier le risque de pénurie d'approvisionnement en électricité.
Les transports à l'arrêt
Cette journée du mardi 7 mars s'annonce très compliquée dans les transports et notamment à la SNCF L'ensemble des syndicats appellent à une grève reconductible à partir de ce mardi. Il est fortement recommandé aux usagers d'anticiper ou de reporter leur voyage.
Dans un communiqué publié dimanche 5 mars, la direction annonce une journée noire ce mardi. Voici les prévisions en Occitanie :
- Trafic très perturbé sur le réseau TER avec 2 trains sur 5 en moyenne. Les liaisons seront assurées par des bus de remplacement.
- Le trafic TGV INOUI et OUIGO seront encore plus touchés : un train sur 5 en moyenne sur l'axe Atlantique INOUI, 1 sur 4 en direction du Sud-Est. Pas mieux pour les OUIGO avec 1 train sur 4 et seulement 1 train sur 10 de province à province.
- Pour le trafic Intercités, pas de circulation à l'exception de la liaison Toulouse-Hendaye qui sera assurée par car de substitution. Le train de nuit en direction de Paris est également supprimé.
Toujours dans le domaine des transports, 20 à 30% des vols sont annulés ce mardi au départ ou a destination de l'aéroport Toulouse-Blagnac.
De fortes perturbations sont également à prévoir sur le réseau de bus de l'agglomération toulousaine. Pas encore de chiffres de participation à cette journée de grève, mais la direction de Tisséo conseille fortement aux voyageurs de se connecter sur l'application ou le site internet pour préparer leur voyage en temps réel. Comme pour chaque journée de manifestation, une quinzaine de ligne seront déviées du centre ville.
L'Education Nationale au ralenti
Impossible à la veille de cette nouvelle journée de mobilisation de faire des prévisions car les enseignants de l'académie reviennent de deux semaines de vacances. Toutefois, les syndicats appellent à une forte mobilisation depuis le début du mouvement.
Dans certaines régions où les chiffres sont déjà connus, 60% des enseignants prévoient de faire grève.
Dans l'académie de Toulouse, lors des dernières journées de grève, le taux de grévistes avait atteint jusqu'à 43% dans le primaire et le secondaire. Les parents risquent donc de devoir faire appel au télétravail ou au système D pour garder leurs enfants. Un service minimum d'accueil est d'ores et déjà prévu par la ville à Albi.
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Plus d'une dizaine de manifestations sont annoncées ce mardi 7 mars dans notre région.
