Grève SNCF : à Toulouse, malgré la taille sévère dans les salaires, les grévistes persistent

Le retour à la normale est prévu pour mardi mais la grève reprendra dès vendredi. Les cheminots sont déterminés à tenir dans la durée même si l'impact financier est important pour eux.

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A titre d'exemple, notre équipe a choisi trois cheminots grévistes

Kevin Kijko
Kevin Kijko est contrôleur depuis 5 ans à la SNCF. Salaire net : 1100 euros. Faire grève représente un manque à gagner de 300 euros par mois. Avec sa femme animatrice périscolaire qui gagne 700 euros et sa fille, se mobiliser est un vrai sacrifice.
"Il vaut mieux se serrer la ceinture maintenant que vivre des années d'austérité après".

Rahma
Rahma elle aussi est contrôleuse. Même salaire, même manque à gagner. Elle a déjà tout prévu pour faire des économies.
"On fera moins de sorties. On piochera dans nos économies".

Michel
Quant à Michel, ce cadre encarté force ouvrière, il gagne en moyenne 2400 euros nets. A la fin du mois, il touchera 650 euros de moins.
"Je suis prêt à y consacrer l'argent que j'ai de côté".

Ils sont prêts à aller jusqu'à fin juin minimum. Et ces trois cheminots l'affirment : s'ils ne sont pas écoutés, ils sont prêts à durcir le mouvement.

Vidéo : le reportage de Martin Vanlaton et Jack Levé

 

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