Les températures ont dépassé à 7 reprises les 35°C en Haute-Garonne durant ce mois de juillet. Ces fortes chaleurs le classent au 2e rang des mois de juillet les plus chauds depuis 1947.
Les voyants sont au rouge à Météo France... Ce mois de juillet 2019 restera dans les annales comme un mois particulièrement chaud. Avec une moyenne de 19,3°C pour les minimales et 30,9°C pour les maximales, il se classe au 2ème rang des mois de juillet les plus chauds depuis 1947.
Fait remarquable : "Météo France a enregistré en ce début d'été un écart proche de 3 degrés par rapport à la normale. Ce mois de juillet est devancé de quelques dixièmes de degrés celui de 2006" note Pascal Boureau, prévisioniste à Météo France.
Au-delà de 35°
Dépasser les 35°C devient presque une banalité : les températures sont allées au-delà des 35 degrés à 7 reprises au cours de ce mois de juillet exceptionnel. La première bouffée de grosse chaleur s'est faite ressentir dès la période du 4 au 6 juillet, avec des températures de 35 à 37°C au coeur de l’après-midi.
Puis du 22 au 25 juillet, alors que le département était placé en vigilance orange canicule, les températures ont dépassé les 36°C pendant 4 jours consécutifs sur toute la Haute-Garonne. Ceci y compris dans le Luchonnais où il a fait jusqu’à 38°C le 23 juillet à Bagnères-de-Luchon.
40° à Grenade
Au cours de cette période, la température est montée à 39°C du Volvestre à la plaine toulousaine les 23 et 24 juillet, avec un maximum de 40°C à Grenade le 23 juillet.
Quant aux températures nocturnes, elles sont constamment restées au-dessus des valeurs habituelles de juillet. Les nuits les plus chaudes sont observées au cours de l’épisode caniculaire, avec 24,6°C "au plus frais" de la nuit du 22 au 23 juillet.
La nuit la plus chaude
"Dans la nuit du 24 au 25 juillet, il a fait 24,8°C . Ce qui constitue le nouveau record annuel de la nuit la plus chaude à Toulouse. Même lors de la canicule de 2003, aucune nuit n’avait été aussi chaude" constate Pascal Boureau.
L’ensoleillement a lui aussi été remarquable, avec près de 300 heures de soleil à Toulouse, soit un bonus de 44 heures par rapport à la normale.
De rares averses
"Les épisodes pluvio-orageux ont été peu nombreux et le cumul des précipitations est assez faible... Seulement 30 litres par mètre carré en plaine toulousaine (déficit de 25%) et 40 à 45 litres du Lauragais au Volvestre" a constaté Météo France.
Le piémont pyrénéen a en revanche été plus arrosé, avec un total de 60 à 80 litres dans le Comminges. Ces pluies ont permis à la Garonne de retrouver un débit plus rassurant vers la fin du mois.