"Il n'y a pas de changement politique" : plusieurs milliers de manifestants dans les rues pour l'abrogation de la réforme des retraites et la hausse des salaires

Selon le ministère de l'intérieur, 75 500 personnes ont manifesté ce mardi partout en France dans les rues pour réclamer notamment l'abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires. À Toulouse (Haute-Garonne), ils étaient 3500.

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180 cortèges étaient organisés partout en France ce mardi 1er octobre pour réclamer l'abandon de la réforme des retraites et une hausse des salaires. Selon le ministère de l'intérieur, 75 500 personnes ont manifesté dans les rues. À Toulouse, ils étaient 3 500 selon les chiffres de la police.

Des cortèges opposés au gouvernement Barnier alors que le Premier ministre prononçait au même moment son discours de politique générale à l'Assemblée.

À l'appel de la CGT, FSU et Solidaires, les manifestants réclamaient que le gouvernement "réponde aux exigences sociales". Notamment sur le volet des retraites. Comme Jean-Claude, "J'ai fait trois ans de plus. Du fait de l'allongement de la durée de cotisations pour un taux de rente équivalent" regrette ce retraité de 64 ans. 

Une participation limitée

Abandon de la réforme de l'assurance chômage, nouvelle négociation sur l'emploi des seniors, hausse des salaires. Les doléances sont toujours les mêmes et plus largement dirigées contre le nouveau gouvernement Barnier. Le Premier Ministre a annoncé son discours de politique générale au même moment devant l'Assemblée Nationale. Comme Nadia, fonctionnaire." On a l'impression qu'il n'y a pas de changement politique. C'est à rebours de ce que l'on a choisi aux dernières législatives." 

Ils étaient aussi environ 500 à Albi et à Tarbes ou encore 1.500 (organisateurs) à Perpignan. Cette mobilisation était limitée partout en France en dépit du renfort de plusieurs organisations de jeunesse (Union étudiante, Unef, Fidl ou Union syndicale lycéenne).

L'Éducation nationale a recensé 6,05% de grévistes dans l'académie de Toulouse, une faible participation.

Une reprise du dialogue social

L'ambition des syndicats était de mettre un peu plus la pression sur M. Barnier, qui a dévoilé ses priorités devant les députés, après avoir reçu les partenaires sociaux la semaine dernière. 
Il a annoncé redonner la main aux partenaires sociaux sur l'assurance chômage, enterrant ainsi dans sa forme actuelle la réforme de ce régime prévue par le gouvernement Attal, et l'emploi des seniors. 

Au sujet de la très décriée réforme des retraites adoptée l'an dernier, qui repousse progressivement à 64 ans l'âge du départ, "il faudrait reprendre le dialogue", a-t-il aussi jugé tout en rappelant l'"impératif de préserver l'équilibre durable de notre système".

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