Imad Ibn Ziaten, première victime de Mohamed Merah, a été abattu à Toulouse le 11 mars 2012 par le tueur au scooter. Ce jeune sergent-chef au premier régiment du train parachutiste de Francazal, près de Toulouse, avait trente ans.
C'était le 11 mars 2012. Un dimanche.
Le corps d'Imad Ibn Ziaten, sergent-chef au premier régiment du train parachustiste de Francazal, est retrouvé devant le gymnase de l'Hers à Toulouse. Touché par plusieurs balles.
Nul ne le sait encore à cet instant mais cette découverte est le début d'une terrible cavale meurtrière qui va traumatiser les villes de Toulouse et de Montauban : celle du tueur au scooter, Mohamed Merah.
Merah a attiré Imad Ibn Ziaten dans un véritable piège : il a utilisé Internet et s'est fait passer pour un acheteur potentiel de la moto que le militaire a mis en vente. Devant ce gymnase, il brandit son arme et demande au soldat de se coucher, ce que ce dernier refuse, préférant mourir debout. C'est une vidéo prise par le tueur lui-même qui permettra par la suite de reconstituer ces faits.
Quatre jours plus tard, Mohamed Merah abat deux parachutistes, Abel Chennouf et Mohamed Legouade, à Montauban. Puis, le 19 mars 2012, c'est l'impossible qui est commis. Le tueur au scooter abat un enseignant, Jonathan Sandler, ses deux fils et une petite fille, dans l'école juive de Toulouse, Ozar Hatorah.
Après trois jours de traque, Mohamed Merah tombe sous les balles du Raid le 22 mars.
Le 11 mars 2013, une plaque était apposée sur les lieux mêmes du meurtre d'Imad Ibn Ziaten, en hommage au jeune militaire, "mort pour la France".
Sa mère, Latifa Ibn Ziaten, mène depuis le drame un combat pour la jeunesse et la paix particulièrement courageux.