VIDEO. Ils avaient agressé un père de famille en lui roulant dessus en scooter : 5 ans de prison ferme pour les deux auteurs

Deux jeunes sans papiers ont été lourdement condamnés à 5 ans de prison ce mercredi 21 août par le tribunal de Toulouse (Haute-Garonne). Ils sont accusés d'avoir roué de coup un père de famille, puis de lui avoir volontairement roulé dessus avec leur scooter. Une vidéo de l'agression avait fait le tour des réseaux sociaux en août 2022.

5 ans de prison ferme, c'est le verdict prononcé par le tribunal correctionnel de Toulouse (Haute-Garonne) ce mercredi 22 août à l'encontre des deux jeunes qui avaient violemment agressé un homme en août 2022 sur le pont Saint-Pierre, dans la Ville rose. 

5 ans de prison

Les deux jeunes hommes comparaissaient devant la justice pour "violences aggravées avec usage d'une arme à feu par destination". L'un d'eux, qui avait nié les faits tout au long de l'instruction a finalement reconnu les faits à l'audience. L'autre les a minimisés. Ils ont été condamnés à 5 ans de prison et 10 ans d'interdiction du territoire pour l'un d'entre eux selon le journal La Dépeche du Midi.

L'agression, survenue sur le pont Saint-Pierre à Toulouse remonte au samedi 27 août 2022. Les deux jeunes, qui circulent à scooter, frappent un homme à coups de casque, puis lui roulent délibérément dessus, alors que la victime est déjà inanimée au sol. 

"Je suis détruit mentalement"

La victime, un père de famille d'origine congolaise, venu travailler en France dans le BTP a été contraint à 15 jours d'ITT. À l'audience ce mercredi il s'est exprimé par la voix de son avocat : "Depuis l’agression je ne suis plus le même homme, elle m’a détruite mentalement".

L’un des auteurs présumés est interpellé début septembre 2022. Le second est arrêté en janvier 2023. Une information judiciaire est ouverte pour tentative de meurtre. Mais très vite, une vidéo fait le buzz des réseaux sociaux. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin exige des enquêteurs des résultats rapides.

La "fuite" d'images de vidéosurveillance

Cette vidéo fait partie des preuves accablantes, recueillies par la justice pour confondre les auteurs de cette sauvage agression. De plus, un téléphone d’un des accusés a borné sur les lieux de l’agression ou encore à l’ADN découvert sur des bouts de casques brisés par la violence des coups portés. (ATTENTION IMAGES VIOLENTES)

Une question demeure. Comment cette vidéo a-t-elle pu se répandre sur les réseaux sociaux ? Les images auraient été tournées au smartphone sur les écrans du système de vidéoprotection de la mairie. Un système exclusivement réservé aux forces de l'ordre et aux autorités judiciaires. Une enquête interne a été ouverte à la mairie de Toulouse.