L'ex-sélectionneur du XV de France Guy Novès, limogé fin décembre après six tests sans victoire, reçoit beaucoup de messages de soutien. Un groupe de plusieurs milliers de français s'est même créé sur les réseaux sociaux.
Beaucoup de personnes n'arrivent toujours pas à digérer le licenciement de l'ex sélectionneur du XV de France. Pour preuve, un groupe de soutien s'est formé sur les réseaux sociaux. Intitulé Soutien à Guy Novès et son staff, plus de 2 000 membres se sont déjà inscrits. Des personnes bien décidées à montrer leur tristesse et à le supporter.
Guy Novès, évincé fin décembre de son poste de sélectionneur du XV de France et remplacé par Jacques Brunel, a annoncé avoir saisi les Prud'hommes pour contester son licenciement. "Cette saisine des prud'hommes est normale et nécessaire. Si je le fais, c'est que rien ne s'est passé pour que je ne le fasse pas. Pour le moment", déclare l'ancien patron du Stade Toulousain qui avait pris les rênes du XV de France fin 2015.
Novès conteste la légalité de la procédure de licenciement pour faute grave dont il fait l'objet. Il reproche en particulier à la Fédération française de rugby (FFR) de ne pas l'avoir convoqué à un entretien préalable. Le président de la FFR "Bernard Laporte a décidé de m'écarter. Il a ses raisons que je ne comprends pas. C'est la raison pour laquelle je vais me battre, régulièrement. (...) C'est dur à avaler, je me retourne, je me remets intégralement en question. Est-ce que pendant toutes ces années, j'étais un tocard ?", dit encore Novès.
Vainqueur de quatre Coupes d'Europe et de 10 championnats de France avec Toulouse, Novès a été débarqué de l'équipe de France après une série de matches sans victoire durant la tournée de juin en Afrique du Sud et celle de novembre en France.
"La forme, la méthode... on n'est pas dans le monde des Bisounours. Guy Novès n'est pas malheureux, il ne le sera pas", a ajouté Dullin
De son côté le secrétaire général de la Fédération française de rugby Christian Dullin estime que l'ex-sélectionneur du XV de France "prend 40.000 euros par mois" et "n'est pas malheureux".
"Quand on veut se séparer de quelqu'un, soit on lui dit qu'il est plus beau, le meilleur, qu'on on va le garder, mais c'est une grande hypocrisie, soit, parce qu'il y a quand même 3 millions d'euros en jeu (d'indemnités de licenciement, NDLR), on met fin à cette collaboration. Novès prend 40.000 euros par mois et de ce que nous disent nos avocats, à 40.000 euros par mois, on peut entamer une procédure de licenciement pour faute grave", a déclaré Dullin, un proche du président de la FFR Bernard Laporte qui a rompu le contrat de Novès pour le remplacer par Jacques Brunel.