Après l'intoxication de près de 150 personnes, essentiellement des enfants, à Gragnague, au nord-est de Toulouse, la piste d'une épidémie foudroyante de gastro-entérite est aujourd'hui privilégiée par l'ARS. De nouveaux prélèvements ont été éffectués jeudi.
En début de semaine dernière, une centaine d'habitants de Gragnague, essentiellement des enfants, sont tombés malades en même temps. Maux de ventre, vomissements, diarrhées... Après avoir privilégiée la piste d'une intoxication alimentaire, l'ARS, l'agence régionale de santé, penche plutôt pour une épidémie de gastro-entérite.
Une épidémie foudroyante ?
Dans un communiqué daté du 11 février, l'ARS évoque la possibilité d’une épidémie hivernale de gastro-entérite aiguë parmi les enfants de l’école. Une épidémie classique en cette saison, même si le nombre de cas est impressionant. Une hypothèse d'autant plus privilégiée que l’analyse des repas pris à la cantine s’est révélée négative ainsi que les premières analyses effectuées sur les prélèvements d’eau.
Les investigations se poursuivent
Des prélèvements complémentaires ont été réalisés, jeudi 11 février, sur le réseau d’eau de la commune de Gragnague et des communes avoisinantes pour des analyses bactériologiques et virologiques supplémentaires. Les résultats de ces analyses sont attendus en fin de semaine.
Des échantillons biologiques, prélevés sur certains malades ont été transmis au Centre National de Référence de Dijon pour rechercher la présence de virus responsables de gastro-entérites.
Le centre de loisirs ouvert pour les vacances
Une désinfection complète des locaux de l’école devrait être effectuée pendant le week-end par un prestataire spécialisé. Dans son communiqué, l'ARS précise :
Le Centre de loisirs associé à l’école sera ouvert lundi pour accueillir les enfants. L’application de mesures d’hygiène et de nettoyage régulier des locaux seront renforcés et les familles informées des consignes à respecter. L’ARS maintient une surveillance attentive sur la survenue de nouveaux cas en lien avec les professionnels de santé du secteur.
L'ARS devrait faire un nouveau point de situation la semaine prochaine, mais prévient qu'il est tout à fait possible que l'origine de cette épidémie reste mystérieuse.