Le nouveau maire de Toulouse a annoncé dans un communiqué ce jeudi 10 avril qu'il avait démissionné de son mandat de député de la Haute-Garonne, comme il s'y était engagé durant la campagne. Une élection législative partielle aura lieu rapidement.
Le nouveau maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a annoncé ce jeudi 10 avril qu'il avait démissionné de son mandat de député de la Haute-Garonne comme il s'y était engagé durant la campagne des municipales.
Voici le texte de son communiqué de presse :
"Ce 10 avril 2014, comme je m’y étais engagé pendant la campagne des municipales, j’ai démissionné de mon mandat de Député auprès du Président de l’Assemblée nationale.
Rien ne m’y obligeait, dans la mesure où la loi sur le non-cumul des mandats ne sera effective qu’en 2017. Je rappelle d’ailleurs que j’avais déposé un amendement, rejeté par la Majorité socialiste, pour une entrée en vigueur dès 2014 de ce texte.
Par ce geste fort, j’affiche ma volonté sans faille de me consacrer pleinement au service de tous les Toulousains."
Hasard du calendrier ou pas, cette démission est effective le jour où l'on apprend le décès de Dominique Baudis, ancien maire et ancien député de Toulouse.
Cette démission va donc provoquer une élection législative partielle sur la troisième circonscription de la Haute-Garonne : on sait déjà que la candidate de l'UMP sera Laurence Arribagé, suppléante à l'assemblée nationale de Jean-Luc Moudenc et deuxième adjointe au maire de Toulouse. En revanche, la gauche et notamment le PS n'ont pas encore désigné leur candidat.
En démissionnant rapidement après les municipales, Jean-Luc Moudenc espère que la dynamique de sa victoire au Capitole profite à sa dauphine. L'un des deux tours de cette législative partielle pourrait avoir lieu en même temps que les élections européennes, prévues le 25 mai prochain.
Entre municipales, européennes et législative, les électeurs de cette circonscription auront été convoqués 5 fois aux urnes en deux mois.