Jérôme Fernandez : "Reprendre un jour l'équipe de France serait un honneur"

Le Toulousain Jérôme Fernandez, qui disputera à 38 ans le Final Four de la Coupe de la Ligue de handball ce week-end à Rouen, a évoqué vendredi
son avenir, expliquant qu'il serait heureux d'entraîner un jour l'équipe de France. Jérome Jernandez quittera le Fenix à la fin de la saison.

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Q : Que représente la Coupe de la Ligue dans cette saison où vous jouez le maintien?
R :
"C'est un bol d'air. Cela met du piment dans une saison malheureusement compliquée. On est douzième en Championnat et on ne peut plus rien y jouer. Tous nos espoirs de titre reposent sur ce week-end. Personnellement, j'aimerais bien soulever ce trophée que je n'ai jamais gagné. J'étais revenu dans ce club pour lui apporter un nouveau titre après la Coupe de France gagnée en 1998. On a une belle opportunité de le faire même si ce sera compliqué contre Dunkerque, qui reste le favori par son expérience".

Q : Pourquoi la saison est-elle compliquée?
R :
"On était inscrit sur plusieurs tableaux, dont la Coupe de l'EHF (C2) et on n'avait pas un effectif assez étoffé pour assumer le calendrier. En novembre, on a perdu deux matches à notre portée contre Istres (dernier du championnat) et Tremblay (9e). Ces deux défaites à domicile nous ont enlevé de la confiance. Cela a amené un peu de tension et d'incertitude à l'intérieur du club, et ensuite on n'a pas réussi à inverser la vapeur. Cela nous coûte cher aujourd'hui".

Q : C'est votre dernière saison à Toulouse. On parle beaucoup de vous à Aix pour la suite...
R :
"Aujourd'hui, ma préoccupation première, c'est de maintenir Toulouse en D1 et remporter un trophée ce week-end. Je pourrais parler de mon avenir mais ce serait déplacé, alors que la situation n'est pas régularisée".

Q : Avez-vous des regrets de quitter Toulouse?
R :
"Bien sûr. Mon projet était de rester pour intégrer le staff quand j'ai signé en 2011. J'étais venu pour installer le club dans le top 5 français. On a réussi à le faire l'an dernier (5e). Mais cette année, les choses se sont compliquées au niveau sportif, et comme j'ai perdu confiance dans le projet et dans mon président actuel je me suis ouvert à d'autres horizons. Une chose est certaine, je jouerai encore une ou deux saisons, pas plus".

Q : Avez-vous pris une décision concernant l'équipe de France?
R :
"Non. Je m'étais fixé les JO-2016 à Rio comme limite. Mais, à mon âge (38 ans), plus le temps avance et plus c'est compliqué. Claude (Onesta, le sélectionneur) a clairement exprimé le souhait de rajeunir l'équipe. Je reste un joueur comme les autres. Et si le staff trouve pertinent de faire appel encore à moi, je répondrai présent comme je le fais depuis 18 ans. Je ne suis pas du tout rancunier".

Q : La façon dont Claude Onesta a parlé de votre avenir vous a-t-elle fait du mal?
R
: "On en avait déjà discuté ensemble. Donc je n'étais pas étonné. La seule chose qui m'a surpris, c'est le fait de l'avoir dit au tout début du Mondial (au Qatar) alors que le groupe avait besoin de tranquillité et pas d'un buzz médiatique. Après, on s'est expliqué et il n'y a pas de problème par rapport à ça".

Q : Vous aimeriez toujours intégrer le staff de l'équipe de France après votre carrière?
R :
"Si la fédération fait appel à moi dans un avenir proche ou lointain, j'aurais envie d'y participer. Je suis déjà tourné vers l'avenir et j'ai envie d'entraîner. Reprendre l'équipe nationale, comme Didier Deschamps et Laurent Blanc l'ont fait au football, serait un honneur. Aujourd'hui, Claude et Didier (Dinart, adjoint) sont là et l'équilibre est bon. Est-ce que le staff a besoin d'une personne supplémentaire? Je ne pense pas. Mais si un jour le staff doit évoluer, pourquoi pas?"

 

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