Epidémie de Covid-19 et confinement obligent : le comité des J.O. de Paris 2024 revoit son organisation à la baisse. Du coup, il n'y a plus que 7 places pour les métropoles françaises désirant accueillir des matches du tournoi olympique de football : Toulouse a dû refaire son dossier de candidature.
Il devait y en avoir 9 : désormais, il n'y a plus que 7 places pour les métropoles françaises désireuses d'accueillir des matches du prochain tournoi olympique de football en France.
Epidémie de Covid-19 et confinement obligent : le comité d'organisation des J.O. de Paris 2024 s'est vu contraint de revoir son organisation à la baisse, en premier lieu du point de vue budgétaire.
Du coup, la ville de Toulouse a dû reconstituer au plus vite son dossier de candidature.
Il y avait urgence en effet, car c’est dans le courant du mois de décembre prochain que le COJO (Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques) rendra publique la liste des 7 villes qui seront finalement retenues pour accueillir les tournois olympiques de football féminin et masculin.⚽️ @Toulouse a déposé son dossier pour accueillir les matchs de #football féminin et masculin des #JO2024 #Paris2024 au Stadium et a candidaté au label #TerreDeJeux2024 pour faire vivre aux toulousains 4 années au rythme des Jeux et du #sport ?? https://t.co/SzfhSjpb1y pic.twitter.com/KBU9iToc2J
— Mairie de Toulouse ?? (@Toulouse) November 6, 2020
Objectif : conserver sa sélection
Il faut se souvenir en effet que, dans la foulée de l’attribution de l'organisation des JO 2024 à la ville de Paris - le 13 septembre 2017 - le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc et son conseil municipal avaient eu la satisfaction de faire partie des 9 villes retenues, pour héberger chacune 7 ou 8 matches des tournois olympiques de football - aussi bien masculin que féminin.La redistribution des cartes, décidée et annoncée par le COJO en septembre dernier, a poussé la municipalité du chef-lieu de la Haute-Garonne à rendre sa nouvelle candidature officielle, vendredi dernier 6 novembre. Suite logique après avoir été désignée comme site potentiel d'accueil d'un centre de préparation aux jeux (CPJ).
Parmi les arguments essentiels de la ville rose, 2 titres officieux mais ô combien significatifs :
- « ville disposant du plus grand nombre d’équipements sportifs par habitant en 2015 »
- « ville élue la plus accueillante de la compétition par les supporters de l’Euro 2016 ».
Les 8 villes candidates restantes sont : Paris, Lyon, Saint-Étienne, Marseille, Nice, Nantes, Bordeaux, et donc Toulouse.
Sécurité et festivité
Le double défi que doit relever la ville rose, c'est d'allier à la fois une ambiance festive, comme celle qu'elle a connue en juin-juillet 2016 à l'occasion de l'Euro de football, avec les plus strictes mesures de sécurité exigées par l'organisation d'un évènement d'une telle dimension planétaire.Dans la foulée de cette démarche, Toulouse-Métropole a également candidaté pour recevoir le label "Terre de Jeux" 2024.
Ce label est destiné aux collectivités territoriales, quelle que soit leur importance géographique, qui souhaitent s’engager dans l’aventure des Jeux Olympiques de Paris 2024.
3 principaux objectifs leur sont fixés :
- La célébration, pour faire vivre à tous les émotions des Jeux
- L’héritage, pour changer le quotidien des Toulousains grâce au sport
- L’engagement, pour que l’aventure olympique et paralympique profite au plus grand nombre.