Redouane Ikli est soupçonné de complicité de braquage pour des faits commis dans des bureaux de poste en 2012 et 2013 à Bellefontaine et Saint-Cyprien. L'ancien cadre de l'entreprise clame son innocence. Un comité de soutien dénonce un acharnement judiciaire.
Ses proches dénoncent un acharnement judiciaire devant les rejet de demande de mise en liberté et le transfert à Montpellier de Redouane Ikil. Cet ancien cadre de la Poste a été mis en examen en avril 2014 pour "enlèvement, séquestration et extorsion de fonds avec arme", une qualification passible de la cour d'assises.. Il est soupçonné d'avoir fourni des informations à des cambrioleurs qui ont commis des vols avec violence dans les bureaux de poste de Bellefontaine en 2012 et de Saint-Cyprien en 2013.
Les empreintes de Redouane Ikli ont été retrouvé sur des plans utilisés par les malfrats. L'ancien cadre de la poste affirme avoir été obligé de fournir des informations sous la contrainte.
Depuis, toutes ses demandes de remise en liberté ont été refusé par le juge. Il a également été transféré dans un établissement pénitentiaire près de Montpellier. Un comité de soutien s'est constitué, une vingtaine de personnes manifestaient ce mardi matin devant le palais de justice de Toulouse.