Le célèbre économiste Bernard Maris a été tué dans l'attentat dans les locaux de Charlie Hebdo ce mercredi. Il avait débuté sa carrière à l'Université Toulouse 1.
Bernard Maris, économiste toulousain et collaborateur de Charlie-Hebdo, a été tué ce mercredi dans l'attentat perpétré dans les locaux de l'hebdomadaire satirique, qui a fait au moins 12 morts, l'attentat le plus meurtrier en France depuis 50 ans.Bernard Maris est né à Toulouse en 1946. Diplômé de Sciences-Po Toulouse, il a ensuite soutenu sa thèse à l'université Toulouse 1. Il est devenu enseignant dans ses deux établissements toulousains, avant de devenir professeur à l'université Paris VIII.
Collaborateur de nombreux journaux, radios ou télévision, il signait dans Charlie-Hebdo sous le pseudonyme de "Oncle Bernard". Il se trouvait dans les locaux du journal ce jour au moment de l'attentat. Il en était même actionnaire à hauteur de 11 %.
Sciences Po Toulouse solidaire des victimes de l’attentat de Charlie Hebdo
« Nous apprenons avec stupeur et la plus grande consternation la tragédie qui s'est déroulée ce jour à Charlie Hebdo. Parmi les nombreuses victimes, figure Bernard Maris, Diplômé 1968, enseignant à l'IEP dans les années 1990 et jusqu'aux années 2000, puis parrain de la promotion 2010 "Boris Vian" lors de la Cérémonie de remise des Diplômes. Bernard était resté très attaché à notre établissement. En ces circonstances, nous manifestons évidemment nos pensées émues à sa famille, ses proches et notre compassion pour l'entourage de toutes les victimes. » a déclaré le directeur.
L’établissement apporte aussi notre soutien au journal Charlie Hebdo et adresse ses plus sincères condoléances aux familles et proches des victimes de cet attentat.
Sans pour autant nous positionner, nous rappelons que la liberté d’opinion, d’expression et d’information ainsi que la liberté des médias constituent l’un des fondements essentiels d’une société démocratique. La liberté d’expression est notamment reconnue à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et aux articles 19 et 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966.