Un Toulousain a inventé un jeu de société autour du Covid. Avec la "jauge infernale", les joueurs doivent traverser six mois de pandémie en gardant le moral, la santé et une bonne situation financière.
Loin de lui l’idée de minimiser la situation sanitaire ou d’envenimer la polémique sur le vaccin ou le pass sanitaire. Yohan Foulcher a juste envie de donner aux Français l’occasion de s’amuser. Ce jeune Toulousain, âgé de 23 ans, vient de créer un jeu de société : "la jauge infernale". Il s'agit d'un jeu autour du Covid.
Depuis le début de l’épidémie, les situations ubuesques se sont multipliées et prêtent parfois à sourire comme la pénurie de papier toilette au début du premier confinement. Alors, il en a fait un jeu de plateau. Le but : survivre à la crise sanitaire en gardant le moral, la santé et son argent.
Attention aux cartes "Gouvernement"
Chaque joueur doit reprendre le contrôle sur la pandémie en utilisant des cartes-actions tout en prenant garde aux cartes "gouvernement" qui peuvent annoncer un nouveau couvre-feu ou au contraire une levée (temporaire) des restrictions. Par exemple, prévoir de faire un cours de yoga donne des points pour la jauge du moral mais l’annonce d’un confinement peut vous empêcher d’y aller et donc vous empêcher de gagner des points.
"Ce qui est intéressant, explique Yohan qui vient de terminer un master en communication internationale, c’est que cela peut changer le regard sur le Covid en ayant un point de vue plus positif. Même avec une heure de jeu, en une partie on passe un bon moment de partage. On peut aussi se rappeler des anecdotes quand on joue une action que l’on a vécue pendant le confinement." Bref, on peut aussi rire de certaines situations liées au Covid.
"L’idée c’est de dédramatiser, de se concentrer sur ce qui nous unit plutôt que ce qui nous sépare, dit-il. Le but n’est pas de nier les côtés négatifs mais de focaliser sur les aspects positifs."
Le jeu créé par Yohan est fabriqué en France dans le département de l'Aube. Il coûte 29,99 euros. Le créateur s'engage à reverser 5% des bénéfices à la Fondation pour la recherche médicale.